Les manifestants ont poursuivi leur mobilisation, mercredi, dans le centre du Caire. La contestation s'étend au reste du pays. Face à la ténacité des manifestants, le président Moubarak a brandi la menace de l'armée.
Le pouvoir contesté du président Hosni Moubarak perd patience. Le gouvernement égyptien a averti, mercredi, que l'armée interviendrait en cas de "chaos".
Les opposants refusent de lâcher prise, exigeant toujours le départ immédiat du président Moubarak, qui a promis de s'effacer à la fin de son mandat, en septembre.
Les manifestants sont restés, cette nuit, sur la place Tahrir du Caire. Plusieurs centaines de manifestants ont aussi tenté, hier, de bloquer l'accès au Parlement et au siège du gouvernement. De nouvelles manifestations sont prévues pour aujourd'hui et demain, vendredi.
La contestation s'est étendue à d'autres grandes villes d'Egypte. Des violences sanglantes ont touché le sud du pays.
Les Etats-Unis ont nettement durci le ton à l'égard des autorités égyptiennes
La Maison blanche a exhortées le régime égyptien à prendre "de vraies mesures concrètes", pour satisfaire les manifestants, qui réclament depuis 17 jours la démission du président Moubarak.
Pour sa part, Barack Obama a souligné, hier, la nécessité d'une transition politique durable en Egypte. Le président américain s'est entretenu lors d'une conversation téléphonique avec un de ses alliés clé, le roi Abdallah d'Arabie saoudite.
La prise de position des Etats-Unis a agacé les autorités égyptiennes. Le ministre égyptien des Affaires étrangères a accusé Washington, à "imposer" leur volonté à l'Egypte par leur exigence de réformes immédiates.
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