Dans une déclaration reprise par l'APS, Mustapha Bouchachi, le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), et l'un des initiateurs de la marche du 12 février, a fait savoir que "jusqu' à présent, il n'y a pas eu de refus pour organiser notre marche de la part de la wilaya d'Alger".
D'autre part, la wilaya d'Alger a demandé aux initiateurs de cette marche "de reformuler la demande", révèle ainsi Mustapha Bouchachi. Ce dernier a tenu à préciser que la levée de l'état d'urgence "n'était pas le but essentiel" des initiateurs de la marche.
"Comment peut-on lever l'état d'urgence et isoler Alger des autres wilayas du pays?", s'est interrogé par ailleurs le président de la LADDH qui ne voit aucune justification à " l'interdiction de l'organisation de marches pacifiques".
Pour rappel, dans un entretien accordé à El Watan et paru dans notre quotidien Le 01 février, Mostefa Bouchachi a affirmé que la marche du 12 février prochain est maintenue quelle que soit la décision de la wilaya d’Alger et du ministère de l’Intérieur.
Dans cet entretien, il avait expliqué également "qu'il n’y a aucun texte de loi qui interdise une marche dans n’importe quelle wilaya, qu’elle soit Djelfa ou Alger. Toutes les wilayas du pays sont des wilayas d’Algérie".
"De ce fait, le système politique, représenté par un groupe de ministres, ne peut pas demander à des jeunes, nés et grandis sous état d’urgence, de présenter leurs revendications de manière pacifique", a-t-il relevé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire