Les dirigeants arabes se sont réunis mercredi à Charm el-Cheikh, une station balnéaire égyptienne, pour participer au deuxième sommet socio-économique du développement arabe. Destinée à aborder les problèmes économiques que rencontre le monde arabe, la conférence a pour finalité la progression du processus d'intégration économique régional.
S'exprimant lors de la session d'ouverture, le président égyptien Hosni Moubarak a exhorté les participants au sommet à élaborer une vision arabe commune, en vue d'atténuer les répercussions des défis auxquels le monde doit se confronter, d'évaluer les progrès enregistrés dans le cadre de la mise en application des résolutions adoptées lors du premier sommet, tenu en 2009 au Koweït, et d'avancer de nouvelles propositions afin d'assurer leur concrétisation.
Ce sommet sera une nouvelle fois consacrée à la consolidation de la coopération interarabe dans le domaine du perfectionnement des infrastructures, notamment du réseau ferroviaire, des transports maritimes, du réseau des communications et du soutien au développement du secteur privé, et en particulier des petites et moyennes entreprises.
Pourtant, l'application tardive des projets de développement, prévue par les résolutions du sommet du Koweït, a fait l'objet de critiques, principalement motivées par l'impact persistant de la crise financière mondiale dans la région arabe.
Ce sommet se tient sur fond d'inquiétudes économiques ayant accouché de crises politiques dans certains pays arabes, dont la Tunisie, la Jordanie et l'Algérie, qui ont récemment été le théâtre de protestations contre le taux élevé de chômage, la flambée des prix et la corruption.
Lors de son allocution, M. Moubarak a souligné que l'emploi constituerait l'un des plus importants défis auquel serait confrontée la région.
Un fonds de deux milliards de dollars américains devrait être affecté au financement de projets de petite ou moyenne envergure destinés à favoriser l'embauche des jeunes dans les pays arabes.
Dix chefs d'Etat, ainsi que des chefs de gouvernement et des représentants de haut niveau, ont assisté à la cérémonie d'ouverture. Etaient également présents, le secrétaire général de la LA, Amr Moussa, le directeur général du Groupe de la Banque mondiale, Mahmoud Mohieldin, et la directrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Helen Clark.
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