NEW YORK (Reuters) - Le Conseil suprême des antiquités égyptiennes menace de reprendre l'obélisque de Central Park si la municipalité de New York ne prend pas de mesures pour le restaurer.
Zahi Hawass, le secrétaire général du Conseil, a adressé cette semaine une lettre au maire de New York Michael Bloomberg dans laquelle il déplore que le monument de pierre ait subi une forte érosion au cours du siècle écoulé.
L'obélisque, dédié au roi Thoutmosis III, se dresse derrière le Metropolitan Museum of Art depuis 1881. D'une hauteur de 21,6 mètres, il est l'une des deux "aiguilles de Cléopâtre", l'autre se trouvant à Londres. Il a été offert au gouvernement américain par l'Egypte au XIXe siècle.
"J'ai le devoir de protéger tous les monuments égyptiens qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur de l'Egypte", poursuit l'égyptologue Zahi Hawass dans son courrier.
"Si Central Park et la ville de New York ne peuvent pas prendre soin correctement de l'obélisque, je prendrai les mesures nécessaires pour rapatrier ce précieux monument et le préserver de la ruine", déclare-t-il.
"Les hiéroglyphes ont été effacés par l'érosion en certains endroits", dit-il.
Jonathan Kuhn, directeur des arts et antiquités au sein de l'administration des parcs de New York, a déclaré sur un site internet local qu'il n'existait pas d'élément confirmant une forte érosion. La mairie n'a pas souhaité réagir.
Kirstina COOKE
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