Pim Fortuyn était le leader d’un parti nationaliste qui prônait une politique radicale vis-à-vis des immigrés aux Pays-Bas. Il venait d’obtenir plus de 30 % aux élections lorsqu’un activiste d’extrême gauche l’a assassiné en pleine rue. C’était en 2003. La crainte qu’un tel scénario catastrophique puisse se jouer en Belgique s’est insinuée dans certains esprits. En tout cas en haut lieu.

Car des signes évidents de révolte et de haine commencent à déborder sur la place publique. Des commentaires de plus en plus désobligeants à l’égard de Bart De Wever. Même ton, hors norme, ailleurs. On le comparait de manière directe, ou peu masquée, à un dictateur allemand horriblement célèbre.

La violence exprimée dans de très nombreux messages était frappante. Un internaute commentait d’ailleurs en ce sens ...« À force de provocations, d’insatisfactions constantes, cet homme (Bart De Wever) va devenir l’homme a abattre. Quand quelqu’un en aura assez marre de sa tronche, comme le dit un autre intervenant, il pourrait se construire un bunker pour se cacher »

Au passage, on rappellera que Bart De Wever est pourtant précisément un homme politique qui a mis un point d’honneur à lutter contre l’extrême-droite et contre le Vlaams Belang.

Son premier objectif était celui-là. Il l’a fait par la voie d’un nationalisme flamand exacerbé. On connaît aujourd’hui son succès du coté flamand. 

Une grande partie de la population belge est contre la politique de Bart De Wever qui voue la Belgique a une scission, de nombreuses manifestations se sont déroulées ces derniers mois contre son "cirque" politique visant  bloquer politiquement le pays afin de prouver que la Belgique n'est plus un État viable. Il y a eu entre autre des interventions d'artistes belges (flamands et wallons) qui ont produit un spectacle ..." la révolution des moules frites" en référence a la révolution du Jasmin tunisienne, l'appel de Benoit Poelvoorde a ne plus se raser tant que la Belgique n'aura pas de gouvernement, et j'en passe !

Le ras-le-bol du peuple belge est tel que les évènements risquent de s'embraser et les responsables seront très probablement les premiers visés par cette colère nationale

Seifeddine DEPASSE