Dans 10 jours, la Belgique abandonnera la présidence de l'Union et la Hongrie prendra le relais. Bilan de ces six mois de présidence que certains annonçaient catastrophiques à cause de la situation politique du pays : finalement, la Belgique a tenu ses engagements.
Steve Vanackere, le ministre belge des Affaires étrangères le dit lui même, le Traité de Lisbonne imposait à la Belgique de se mette en retrait pour laisser jouer le Président permanent du Conseil, Herman Van Rompuy et la Haute représentante pour la Politique étrangère, Catherine Ashton. La Belgique a donc choisi une présidence modeste : "J'ai comparé à un moment donné les différentes sources de pouvoir, le Président permanent Herman Van Rompuy, le Parlement européen, la Commission, Madame Ashton, la Haute représente, je les ai comparés avec les roues d'une voiture, il ne faut pas une cinquième roue à la voiture. Il faut surtout faciliter la coopération entre les différentes Instances européennes".
Auparavant, le bilan d'une présidence se mesurait surtout à ce que faisaient le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères. Le Traité de Lisbonne aura changé la donne et pour exister la présidence tournante doit avancer techniquement.
La Belgique s'en sort bien: supervision financière, budget, amendes transfrontalières, brevet en petit comité, certes, étiquetage nutritionnel, etc., autant d'accords dont certains traînaient dans les tiroirs depuis longtemps.
Les Hongrois prendront le relais le 1er janvier avec le même état d'esprit. Pour Janos Martonyi, ministre des Affaires étrangères, "on recherche des contributions, la coordination, la coopération, le compromis, le consensus et nous voulons travailler sur le fond et pas sur la forme. Les questions d'amour-propre ne nous intéressent pas".
Prochaine présidence belge, au plus tôt dans 14 ans.
Anne Blanpain
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