Héliopolis : Le livre.
Marie-Cécile Bruwier, directrice scientifique du Musée de Mariemont (Belgique), archéologue, historienne de l’Art et docteur en égyptologie, est venue au Sporting Club d'Héliopolis (Égypte) pour présenter son nouveau livre intitulé "Héliopolis" ce 10 novembre. Ce livre retrace l'histoire de cette cité de l'antiquité a nos jours en passant par sa reconstruction par le Baron Empain. Ce fut pour moi l'occasion de la rencontrer.
La première question qui m'est venue a l'esprit était : pourquoi une archéologue travaillant en collaboration avec le comité suprême des antiquités égyptienne et le centre d'études alexandrines, a diverses fouilles dans le nord du Pays (Alexandrie) avait autant d'intérêt pour la ville d'Héliopolis ?
Marie-Cecile Bruwier, amoureuse de Égypte, habitait la petite ville d'Enghien, dans la province du Hainaut (Belgique), tout près du château de François Empain, le frère du baron bâtisseur.
"La construction de ce château était étroitement liée avec celle du palais hindou de Édouard Empain d'Héliopolis. En effet, c'est le même architecte français, Alexandre Marcel, qui dessina ces deux ouvrages magnifiques. De plus, les armoiries de la famille Empain représente le Nil surmonté de trois fleurs de Lotus, donc l'histoire de la ville d'Enghien et d'Héliopolis sont étroitement liées. J'ai même organise dans ma ville une exposition intitulée -D'orient au Hainaut- ayant pour thème l'extraordinaire aventure égyptienne du Baron."
Ce grand livre (tant par sa taille que par la richesse de son contenu) commence par les préfaces de Suzanne Moubarak (la première dame d'Égypte), Steven Vanackere (Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères du Royaume de Belgique) et de Zahi Hawass (Secrétaire général du Conseil suprême des antiquités en Égypte). L'ouvrage, regorgeant d'illustrations, nous fait voyager dans le temps. On y découvre la citée antique de Iounou (Ville du soleil en égyptien ancien) crée par les pharaons ou l'on vouait le culte de Ré-Atoum, le dieu soleil. Ensuite nos traversons le moyen-age pendant lequel cet endroit fut un important lieux de pèlerinage pour les chrétiens car la Sainte Famille y aurait séjourné durant sa fuite en Égypte. Et enfin, la construction d'une cité-jardin par le Baron belge Édouard Empain dans une architecture mélangeant subtilement les styles Maures, Arabes et Européens.
La vue du palais du Baron Empain a l'abandon m'intriguait, je demandai donc a Marie-Cécile ce qu'elle en pensait, si ce magnifique joyau architectural allait être réutilisé un jour. A cette question, elle me répondit :
"nous avons rédigé Anne Van Loo (architecte et urbaniste belge co-auteur de l'ouvrage "Héliopolis") et moi même une étude de faisabilité concernant le projet de réaffectation du palais du baron que nous avons proposé a Zahi Hawass (CSA). Je pense que ce site mériterait d'être utilisé a des fins culturelles comme un pont entre l'occident et l'orient.". Zahi Hawass rajoute a ce propos dans sa préface : "Je suis convaincu que, grâce au concours de tous et a notre coopération avec les auteurs et l'éditeur (Fond Mercator) de ce présent ouvrage, nous ferons de ce palais, avec la bienveillance de L'Ambassadeur de Belgique, un véritable joyau en plein cœur d'Héliopolis."
Les auteurs de ce livre ont déjà réussi par le passe a revaloriser le palais de Louis Empain (descendant du Baron) a Bruxelles et espère vivement que le palais d'Héliopolis pourra un jour connaitre le même sort.
"La construction de ce château était étroitement liée avec celle du palais hindou de Édouard Empain d'Héliopolis. En effet, c'est le même architecte français, Alexandre Marcel, qui dessina ces deux ouvrages magnifiques. De plus, les armoiries de la famille Empain représente le Nil surmonté de trois fleurs de Lotus, donc l'histoire de la ville d'Enghien et d'Héliopolis sont étroitement liées. J'ai même organise dans ma ville une exposition intitulée -D'orient au Hainaut- ayant pour thème l'extraordinaire aventure égyptienne du Baron."
Ce grand livre (tant par sa taille que par la richesse de son contenu) commence par les préfaces de Suzanne Moubarak (la première dame d'Égypte), Steven Vanackere (Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères du Royaume de Belgique) et de Zahi Hawass (Secrétaire général du Conseil suprême des antiquités en Égypte). L'ouvrage, regorgeant d'illustrations, nous fait voyager dans le temps. On y découvre la citée antique de Iounou (Ville du soleil en égyptien ancien) crée par les pharaons ou l'on vouait le culte de Ré-Atoum, le dieu soleil. Ensuite nos traversons le moyen-age pendant lequel cet endroit fut un important lieux de pèlerinage pour les chrétiens car la Sainte Famille y aurait séjourné durant sa fuite en Égypte. Et enfin, la construction d'une cité-jardin par le Baron belge Édouard Empain dans une architecture mélangeant subtilement les styles Maures, Arabes et Européens.
La vue du palais du Baron Empain a l'abandon m'intriguait, je demandai donc a Marie-Cécile ce qu'elle en pensait, si ce magnifique joyau architectural allait être réutilisé un jour. A cette question, elle me répondit :
"nous avons rédigé Anne Van Loo (architecte et urbaniste belge co-auteur de l'ouvrage "Héliopolis") et moi même une étude de faisabilité concernant le projet de réaffectation du palais du baron que nous avons proposé a Zahi Hawass (CSA). Je pense que ce site mériterait d'être utilisé a des fins culturelles comme un pont entre l'occident et l'orient.". Zahi Hawass rajoute a ce propos dans sa préface : "Je suis convaincu que, grâce au concours de tous et a notre coopération avec les auteurs et l'éditeur (Fond Mercator) de ce présent ouvrage, nous ferons de ce palais, avec la bienveillance de L'Ambassadeur de Belgique, un véritable joyau en plein cœur d'Héliopolis."
Les auteurs de ce livre ont déjà réussi par le passe a revaloriser le palais de Louis Empain (descendant du Baron) a Bruxelles et espère vivement que le palais d'Héliopolis pourra un jour connaitre le même sort.
Seifeddine DEPASSE
Héliopolis, sous la direction de marie-Cecile Bruwier et Anne Van Loo, Éditions "Fond Mercator", 2010
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