tag:blogger.com,1999:blog-70080964712087239112024-03-21T07:06:31.872-07:00SEIF NEWSL'actu du Caire et d'ailleursSEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.comBlogger335125tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-79663336666549770022012-02-02T07:04:00.000-08:002012-02-02T07:04:20.392-08:00Egypte: les pro-Moubarak accusés du drame<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><h2 style="text-align: justify;">Les Frères musulmans ont accusé les partisans du président déchu, Hosni Moubarak, d'être responsables des violences en Egypte mercredi soir. "Les événements de Port-Saïd ont été planifiés et sont un message des partisans de l'ancien régime", a affirmé le député Essam al-Erian dans un communiqué publié sur le site internet du Parti de la liberté et de la justice (PLJ).</h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4wQQdAXBD2_Pdif3x2_C4Vf2Tp7c_IDuep2yS79wNnIM_TukgR3SefkVmlSR-rWHD1ve99BCNSwwIN9fbU27_VutxyIPp0NheVfnJNUCZ1n8GbZNQ6BeQX4BE7arHIhGgTXyrnmp36UE/s1600/port_said33.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4wQQdAXBD2_Pdif3x2_C4Vf2Tp7c_IDuep2yS79wNnIM_TukgR3SefkVmlSR-rWHD1ve99BCNSwwIN9fbU27_VutxyIPp0NheVfnJNUCZ1n8GbZNQ6BeQX4BE7arHIhGgTXyrnmp36UE/s400/port_said33.jpg" width="400" /></a></div><h2 style="font-weight: normal; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></h2><h2 style="font-weight: normal; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Les Frères musulmans ont accusé les partisans du président déchu Hosni Moubarak d'être responsables des violences qui ont fait au moins 73 morts et des centaines de blessés mercredi soir au stade de Port-Saïd (nord). "Les événements de Port-Saïd ont été planifiés et sont un message des partisans de l'ancien régime", a affirmé le député Essam al-Erian dans un communiqué publié sur le site internet du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la formation politique de la confrérie.<br />
<br />
<br style="color: #660000;" /><em style="color: #660000;"><strong>"Où est la sécurité? Où est le gouvernement?"</strong></em><br />
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Selon les témoins, des banderoles insultantes avaient été déployées par cette dernière durant la seconde partie du match. Sur France Inter ce jeudi, Claude Guibal, ancienne correspondante de la radio au Caire, a expliqué que ce n'était cependant pas une nouveauté. Une enquête a été ouverte. Elle attire l'attention sur la tension qui domine l'Egypte actuellement, où le peuple demande le départ des militaires au pouvoir. Interrogé par téléphone en direct à la télévision, Albadri Farghali, représentant de Port-Saïd au Parlement, a hurlé son mécontentement: "Le chef du régime est tombé mais tous ses hommes sont toujours en place. Où est la sécurité ? Où est le gouvernement?". Les personnes présentes ont remarqué le peu de forces de police présentes autour du stade et leur manque de réactivité.<br />
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<br />
<strong style="color: #660000;">Une vengeance contre les Ultras égyptiens?</strong><br />
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Des doutes sur l'origine de l'affrontement ont en effet été rapidement exprimés après le drame. Une manœuvre du gouvernement pour punir les supporters Ultras d'Al-Ahly a été dénoncée. Apolitiques mais traditionnellement anti-Moubarak, ils ont largement pris part à la révolution égyptienne. II y a tout juste un an, le 2 février, les partisans de Moubarak avaient pris d'assaut la place Tahrir à dos de dromadaires et de chevaux. Une riposte avait été menée par les Ultras. Dernièrement, ils avaient inscrit des graffitis hostiles au pouvoir sur les murs du Caire.<br />
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<em style="color: #660000;"><strong><br />
"Maintenir l'état d'urgence"</strong></em><br />
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D'autres y voient une stratégie du gouvernement pour empêcher la levée de l'état d'urgence. Al Masry al-Youm, journal égyptien, relaye les doutes de Ziad El-Elaimy, responsable du Parti social-démocrate: "<em>Ce qui vient de se passer n'est pas une coïncidence. Ce massacre et trois vols à main armée sont survenus un jour seulement après que le ministre de l'Intérieur est venu au Parlement pour tenter de nous convaincre de l'importance de maintenir l'état d'urgence</em>". Al Masry al-Youm souligne que la télévision égyptienne a diffusé des images d'affrontements similaires survenus au même moment au stade du Caire entre l'équipe très populaire de Zamalek et celle d'Ismaïlia. A l'annonce du drame de Port-Saïd, Hassan Shehata, le coach de Zamalek, a décidé de ne pas continuer le match après la mi-temps. Pour manifester leur désaccord avec cet arrêt, certains supporters ont mis le feu au stade. </span></h2><h2 style="font-weight: normal; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4plfbERl-UUnvnlgX9Q_azTvy8lXajwApIJBxJOqQwTqRRdGihg77KBKGbce7WLHPSUwZPSMjexdoaBfasZODvc89oAR7iIH0cYNcx5cf6KEdf39Teo6YFyMgXSyWcQJEahxuZA60Lvo/s1600/Logo+RTL+TVI.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="60" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4plfbERl-UUnvnlgX9Q_azTvy8lXajwApIJBxJOqQwTqRRdGihg77KBKGbce7WLHPSUwZPSMjexdoaBfasZODvc89oAR7iIH0cYNcx5cf6KEdf39Teo6YFyMgXSyWcQJEahxuZA60Lvo/s200/Logo+RTL+TVI.jpg" width="200" /></a></div><h2 style="font-weight: normal; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></h2></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-63741324605684134532012-02-02T06:48:00.000-08:002012-02-02T06:48:46.294-08:00Egypte: "un drame qui pose la question de l'insécurité"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCoVDScLCSgCooBxcznf2gVgYrO-Y889kUXFwdapKByxu-KeoIOE1aAIgy1SkJ-l4YKA7vrW7BHvANxcgvIOpRgwsIqLsjDuq_gchkI859uIV9Ueov6kQSbp00a3GjLdhrND9NcdfKMvQ/s1600/871531_soccer-fans-flee-from-port-said-stadium.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="177" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCoVDScLCSgCooBxcznf2gVgYrO-Y889kUXFwdapKByxu-KeoIOE1aAIgy1SkJ-l4YKA7vrW7BHvANxcgvIOpRgwsIqLsjDuq_gchkI859uIV9Ueov6kQSbp00a3GjLdhrND9NcdfKMvQ/s400/871531_soccer-fans-flee-from-port-said-stadium.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le bilan de 74 morts à Port-Saïd en fait l'un des matches les plus meurtriers de l'histoire du football.</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;">Les <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/egypte-des-emeutes-apres-un-match-de-foot-font-74-morts_1078097.html" target="_self">violences après un match de football</a> entre deux équipes égyptiennes à Port-Saïd, ont fait a moins 74 morts, mercredi soir. Ce drame met en relief le difficile rééquilibrage des frelations entre la police et les forces armées, explique Sophie Pommier, enseignante à Sciences Po Paris et spécialiste de l'Egypte. </div><div class="question" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="question" style="color: #660000; text-align: justify;"><b>Comment expliquer les événements de Port-Saïd ?</b></div><div class="question" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il est encore trop tôt pour savoir ce qu'il s'est vraiment passé dans le stade de Port Saïd, quelle est la part de d'incompétence des forces de sécurité ou de provocation. On peut néanmoins relever que ce n'est pas la première fois que des supporters de clubs de football (les " Ultras ") font parler d'eux. Même si elles ne sont pas l'apanage des Egyptiens, les violences entre clubs de supporters, en marge des matchs, se sont développées à partir du milieu des années 2000 en Egypte. Il y a régulièrement des débordements : on se rappelle les affrontements égypto-algériens fin 2009. Le comportement des supporters de Al-Ahali (une des deux grandes équipes du Caire, présente hier sur le terrain) avait été dénoncé à l'automne, lors d'un match contre un club de Haute-Egypte. Ils avaient également été mis en cause dans la mise à sac de l'ambassade d'Israël au Caire en septembre dernier. Mais leurs représentants avaient, alors, désavoué les casseurs. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les Ultras ont toujours été prompts à faire le coup de poing avec les forces de sécurité. Ils ont d'ailleurs été très actifs - dans une logique de confrontation avec la police - lors des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre au début de la révolution de la place Tahrir. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPaCUzYSya9TOAeSEyR3W_Xo4Yy1DWLZmK03JX_MzatGrVJ797AdpryEzMpZG3GB6APd7-eii7lEg7K3pSrOKzF8RHgCUK3vM-LlaJNyJp4upylHxA6JBRD3zahZIHgsNrGDefOGqBfA0/s1600/871509_soccer-fans-flee-from-a-fire-at-port-said-stadium.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPaCUzYSya9TOAeSEyR3W_Xo4Yy1DWLZmK03JX_MzatGrVJ797AdpryEzMpZG3GB6APd7-eii7lEg7K3pSrOKzF8RHgCUK3vM-LlaJNyJp4upylHxA6JBRD3zahZIHgsNrGDefOGqBfA0/s400/871509_soccer-fans-flee-from-a-fire-at-port-said-stadium.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><h3>"Ce n'était pas du football, c'était la guerre"</h3></td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="question" style="color: #660000; text-align: justify;"><b>La recrudescence des violences ne touche pas que le football en Egypte...</b></div><div class="question" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ces événements se produisent, c'est vrai, dans un contexte postrévolutionnaire d'instabilité, de frustration face à la lenteur des changements. Par ailleurs, on assiste, depuis plusieurs semaines à une recrudescence des tensions et de la criminalité. Il y a eu beaucoup d'agressions à l'arme blanche, des attaques de banques ces derniers jours, au Caire et à Charm el-Cheikh -où <a href="http://www.francetv.fr/info/un-touriste-francais-tue-en-egypte_55943.html" target="_blank">un Français a été tué</a>; une prise d'otage d'<a href="http://www.rfi.fr/afrique/20120201-chinois-inquiets-apres-enlevements-leurs-compatriotes-etranger" target="_blank">ouvriers chinois</a> et divers incidents violents dans le Sinaï. Depuis la révolution, le démantèlement de la sécurité d'Etat et les mises à sac de commissariat, beaucoup d'armes circulent dans le pays, en particulier en provenance de Libye. </div><div style="color: #660000; text-align: justify;"><br />
</div><div class="question" style="color: #660000; text-align: justify;"><b>Les forces de sécurité sont mises en question</b></div><div class="question" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette nouvelle flambée de violence pose bien sûr la question des relations entre la police et l'armée. Celles-ci n'ont jamais été sereines. La police, sur laquelle le régime de Moubarak s'appuyait, beaucoup plus que sur l'armée, est actuellement, au sens propre, sur le banc des accusés: plusieurs de ses cadres, dont l'ancien ministre de l'intérieur, sont jugés pour leur participation à la répression contre les opposants. Et contrairement à Moubarak, Habib el-Adli risque vraiment la peine de mort. Certains en déduisent que la police fait une sorte de grève du zèle en n'exerçant plus ses fonctions de maintien de l'ordre et contribue ainsi à cette hausse de l'insécurité. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'armée a quant à elle montré à plusieurs reprises son incapacité à prendre le relais, notamment lors d'une manifestation de coptes qui a fait 25 morts en octobre, et lors de la répression des manifestations de la place Tahrir en novembre où plus de 40 manifestants ont trouvé la mort. On peut avoir deux lectures de ces dérives: l'incompétence des militaires à assurer ces fonctions de maintien de l'ordre, qui ne relèvent pas de leurs attributions "normales" , ou bien une volonté de montrer qu'il ne peut pas y avoir d'ordre sans eux. Je pencherais plutôt pour la première hypothèse. Reste à savoir si l'armée a les moyens d'exiger de la police qu'elle exerce ses fonctions.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Cette question de la sécurité et de la restructuration des appareils de sécurité sera bien l'un des premiers dossiers auquel vont se heurter les Frères musulmans, vainqueurs des dernières élections législatives. Sans retour de la sécurité, il sera difficile de permettre le redémarrage des affaires et notamment du tourisme, l'une des piliers de l'économie égyptienne. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsCrawtu6Uz8xIIzifyoGYUW8yLLgXIf-PN8ADtpa-iPGWbVUAb2bVxaduzBz0sGAH6Ilqy7jHQju7Xaa9eZBY83L4neS5CRjjmT9WypA9zYQCqwr3YSbGMwe6FELi_Ot7gWleJ324tIU/s1600/Logo+Lexpress.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsCrawtu6Uz8xIIzifyoGYUW8yLLgXIf-PN8ADtpa-iPGWbVUAb2bVxaduzBz0sGAH6Ilqy7jHQju7Xaa9eZBY83L4neS5CRjjmT9WypA9zYQCqwr3YSbGMwe6FELi_Ot7gWleJ324tIU/s1600/Logo+Lexpress.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Vidéo sur : <a href="http://video.lequipe.fr/video/d65d750af4as.html">http://video.lequipe.fr/video/d65d750af4as.html</a></div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-16305655623972055542012-01-25T07:30:00.000-08:002012-01-25T07:30:24.935-08:00La révolution égyptienne se poursuit…<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC_PmpRVOFxZauRKsFZksenlQCBTsmd1C3nV-Zj0_NEESROZMJa-vH9gLCYncjOKCX6ADVoNjrIh8B2-nCNdT4KSYA8S2v0kJsXCIvCXmy8oOhYULQ_obc317pJQEx3l0GCAFm_vElw3A/s1600/5ebe5e822c9f0a5372fa659b5e174f4d.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC_PmpRVOFxZauRKsFZksenlQCBTsmd1C3nV-Zj0_NEESROZMJa-vH9gLCYncjOKCX6ADVoNjrIh8B2-nCNdT4KSYA8S2v0kJsXCIvCXmy8oOhYULQ_obc317pJQEx3l0GCAFm_vElw3A/s400/5ebe5e822c9f0a5372fa659b5e174f4d.jpg" width="400" /></a></div><h2 class="chapo"> </h2><h2 class="chapo" style="text-align: justify;">Hossam el-Hamalawy est un important journaliste, photographe et militant socialiste égyptien établi au Caire. Il anime un blog très lu : 3arabawy. Il est très impliqué dans l’organisation des Socialistes Révolutionnaires, le Centre pour les études socialistes. J’ai eu l’heureuse possibilité de discuter avec lui de ses vues sur l’état actuel de la révolution égyptienne à la suite de la dernière révolte, en novembre, sur la place Tahrir. Cette révolte fut sans doute la plus dure et la plus importante de la résistance populaire au pouvoir du régime militaire en place depuis que le soulèvement du 25 janvier renversa l’ancien président Hosni Moubarak il y a quelque dix mois.</h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmNLqOJS0cleTphbMKBeoI7c3NZqJ5tj6mSz3Lnwpl6NC_HI2JMD2Mv9EEDLlvLnrFjy0qihcs5-oxqWAVm8fZdyVqy4LgrdnyFJlmvL6KY5Cz3UtpM4MuW_p9d9g1fPa0fqkMYSfGGhw/s1600/3397414435_ed48e-d4808.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmNLqOJS0cleTphbMKBeoI7c3NZqJ5tj6mSz3Lnwpl6NC_HI2JMD2Mv9EEDLlvLnrFjy0qihcs5-oxqWAVm8fZdyVqy4LgrdnyFJlmvL6KY5Cz3UtpM4MuW_p9d9g1fPa0fqkMYSfGGhw/s400/3397414435_ed48e-d4808.jpg" width="400" /></a></div><h2 class="chapo"> </h2><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : Les premières élections parlementaires de l’ère post-Moubarak ont été organisées dans un contexte d’affrontements meurtriers entre les forces de sécurité et les manifestant·e·s dans et autour de la Place Tahrir. Ils ont laissé au moins 42 personnes tuées et plus de 3000 blessées. Qu’est-ce qui a été précisément à l’origine de cette récente flambée de violence et comment penses-tu que ce contexte affecte la légitimité d’ensemble des élections ?</strong></span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Les éléments déclencheurs de ce soulèvement sont les mêmes que ceux qui ont provoqué l’insurrection de janvier 2011. Il n’y a pas beaucoup de choses qui ont changé ces derniers mois. Dès lors, les conditions objectives pour la révolte étaient toujours présentes ; tout ce dont nous avions besoin était d’un déclencheur, quelque chose qui arrive et qui enflamme tout à nouveau. Nous avons déjà eu cela avant. Ce n’est pas la première fois que nous avons ce type d’affrontements. Nous les avons eus les 28 et 29 juin, et le déclencheur principal est toujours la brutalité policière. La brutalité policière ne disparaîtra pas de si vite, parce que le ministère de l’Intérieur est toujours tel qu’il a été, que le régime est toujours ce qu’il a été. Ce soulèvement ne va pas durer éternellement et il s’effiloche à l’heure où nous parlons. Mais je crois que cela ne sera pas le dernier. Il y aura encore d’autres soulèvements dans le futur.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;">Comment cela a-t-il affecté la légitimité des élections ? Car il est certain qu’elle l’a été. J’avais pris position, avant même ce soulèvement, pour le boycott des prochaines élections parce qu’elles se tenaient alors que le Conseil suprême des forces armées (CSFA) est toujours au pouvoir. Vous ne pouvez pas avoir des élections régulières alors que les généraux de Moubarak sont en train de les organiser ou lorsque l’armée, en concertation avec la police, venait juste de massacrer des gens sur les places Tahrir et Maspero [sur cette place, le 9 octobre dernier, des blindés de l’armée foncèrent sur une manifestation de Coptes, faisant au moins 27 morts et plus de 300 blessés]. Ils ne furent même pas tenus pour responsables de cela et ils sont supposés être en charge de la supervision de l’ensemble du processus [électoral] ?</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;">Plus important : il ne s’agit pas de savoir pour quels candidats à ce parlement inepte vous votez. Mon argument était que même si vous élisiez 100% de Socialistes Révolutionnaires au parlement – laissez de côté les Salafistes ou les Ikhwan [les Frères Musulmans] – vous ne serez pas même en mesure d’atteindre les objectifs de la révolution. Si vous placiez aujourd’hui un prophète ou un saint au poste de Premier Ministre, il serait toujours une marionnette dans les mains du CSFA. Si vous élisiez actuellement un président, alors que la situation est celle que nous connaissons, il serait aussi une marionnette dans les mains du CSFA. Le CSFA a adopté un modèle du même type que l’ancien modèle turc. Celui-ci se caractérisait par un peuple ayant le pouvoir d’élire, élisant des politiciens civils en costume et avec un gouvernement civil, mais avec des lignes rouges, précises, qui ne pouvaient pas être franchies ; car si elles l’étaient, vous receviez un coup de fil de l’armée – ou vous aviez un coup d’Etat.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;">A la différence d’autres militants qui vous diront que le CSFA ne souhaite jamais quitter le pouvoir et qu’il veut y rester pour toujours, je suis sincèrement convaincu qu’il veut le quitter. Mais, les militaires retourneront vers leurs casernes une fois qu’ils seront certains qu’ils pourront conserver leurs privilèges, leur indépendance, leur immunité face au gouvernement et leur contrôle sur les budgets de l’armée afin d’être certains qu’ils ne seront pas affaiblis. Pourquoi voudriez-vous vous encombrer de la gestion des affaires courantes du pays alors que vous pouvez y placer vos propres marionnettes pour s’en occuper et conserver vos prérogatives ? Ainsi, en fait, les personnes qui tenaient le plus ardemment à ces élections étaient les membres du CSFA ! Tout le contraire de ces théories du complot que l’on entend et qui disent que les militaires sont à l’origine de cette violence afin de pouvoir repousser les élections. Non ! Ils voulaient ces élections !</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : De nombreuses comparaisons ont été établies entre le soulèvement récent et celui du 25 janvier. Quelles sont les similitudes et les différences les plus importantes qui méritent d’être soulignées entre novembre et janvier ?</strong></span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Au cours des deux premiers jours de ce soulèvement, je faisais posément un parallèle avec les 28 et 29 juin. Mais lorsque le soulèvement arriva à son troisième jour, je me suis vraiment souvenu de janvier. Le degré de violence dans les affrontements avec la police était sans précédent depuis cette époque. On peut faire des analogies avec ce qui s’est passé en janvier. D’abord parce que la brutalité policière était à l’origine du soulèvement, mais aussi parce qu’il y a des similitudes dans les tactiques de l’occupation de la Place et même dans la répétition des mêmes batailles dans la rue Mohamad Mahmoud [près du ministère de l’Intérieur]. C’est dans cette rue s’est produit, le 29 janvier, un massacre, au lendemain du « Vendredi de la colère ». Mais il y a, bien sûr, des différences. Contrairement à janvier où la participation au soulèvement était très élevée, cette fois-ci toutes les couches de la population n’y prirent pas part.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;">L’autre différence qualitative majeure est qu’alors on se révoltait contre Moubarak. Maintenant on se révolte contre ses propres généraux d’armée. C’est un progrès. Cela signifie que nous avons parcouru un long chemin. En février ou mars, si quelqu’un avait scandé des slogans contre les généraux dans une manifestation, il aurait été lynché par les gens eux-mêmes, pas par la police militaire. Je dis bien par les gens. Beaucoup de personnes croyaient dans les mensonges et la propagande selon lesquels l’armée, à cette époque, protégeait la révolution ou que la Place Tahrir était la cause de toute l’instabilité. Mais, dix mois plus tard, lorsqu’on voit un soulèvement d’une telle ampleur, axé principalement contre l’armée et avec une forte occupation qui a duré plusieurs jours avec l’unique revendication de jeter en prison les généraux, alors on peut comprendre que l’on a parcouru un long chemin en termes de conscience par le peuple.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14px;">Certes, le soulèvement s’est terminé par une défaite : les généraux tiennent toujours les rênes du pays. Mais ce ne sera pas le dernier soulèvement. Nous aurons, je pense, au moins, pour trois à six ans de flux et de reflux, de batailles qui s’achèveront par des victoires et d’autres par des défaites. Mais je suis en général optimiste. Je ne suis pas pessimiste à ce sujet.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14px;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwNdAPDG0r07IPSjJnquCFNvWee-LX4XzMUtdDPvr8G1DAytgrVKGvFwvKuj7YOuHpooLVpfP0vTwhvlTONV9iP1zN0cv5AFXkucDdJ7vSc0cP-K4NXO4pw4m2zCUy3Ehw-5BAtPQRF70/s1600/marechal_tane390-c0041.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwNdAPDG0r07IPSjJnquCFNvWee-LX4XzMUtdDPvr8G1DAytgrVKGvFwvKuj7YOuHpooLVpfP0vTwhvlTONV9iP1zN0cv5AFXkucDdJ7vSc0cP-K4NXO4pw4m2zCUy3Ehw-5BAtPQRF70/s400/marechal_tane390-c0041.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14px;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : L’armée égyptienne, dirigée par le CSFA, est une institution centrale dans le pays depuis maintenant plusieurs décennies. Comment décrirais-tu la place de l’armée dans les sphères politiques, économiques et sociales de l’Egypte ? Quelle est la base historique du profond soutien dont elle jouit encore auprès de nombreux Egyptiens ordinaires ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong><br />
</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Le discours selon lequel l’armée est la plus populaire des institutions en Egypte est un mensonge complet. Comment peut-on le juger, le mesurer ? Lors de la conscription, est-ce que l’on voit des centaines de milliers de jeunes égyptiens courant et affluant vers les camps militaires afin de s’enrôler ? Non, tout le monde essaie de soudoyer les recruteurs ou d’éviter le recrutement. C’est cela le baromètre réel : quel est le comportement des Egyptiens lors des conscriptions ?</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">L’armée est l’institution à la tête du pays depuis 1952. Tous les présidents en sont issus. Beaucoup de ministres étaient aussi des généraux. Beaucoup de gouverneurs viennent également des milieux similaires. De nombreux PDG du secteur public sont des militaires à la retraite qui ont obtenu ces postes à titre de récompense après qu’ils ont pris leur retraite. Par conséquent, l’armée est complètement encastrée dans notre vie civile. Elle contrôle entre 25 et 40% de notre économie. Vous ne pouvez obtenir de statistiques précises à ce sujet, car l’armée a tiré un grand rideau de fer autour de ses activités au cours des dernières décennies. Le CSFA reçoit 1,3 milliard de dollars chaque année des contribuables américains et l’armée est le second bénéficiaire de l’aide étrangère américaine, juste après Israël.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">De nombreux Egyptiens – ou de larges couches de la population égyptienne – ont soutenu l’armée en février, mars, avril et jusqu’à l’été pour plusieurs raisons : nombre d’entre eux croyaient dans les mensonges de l’armée qui disaient qu’elle protégeait la révolution. D’autres craignaient l’insécurité. Mettons-nous seulement dans la peau du citoyen égyptien ordinaire qui n’est pas politisé, qui vit simplement sa vie et qui, subitement, fait face à un effondrement de tout autour de lui et, cela, alors qu’il n’y pas d’alternative claire. Pour beaucoup d’Egyptiens, l’armée, comme la propagande le disait, était la seule institution encore debout en Egypte. Si l’armée s’effondrait, Israël envahirait l’Egypte ou l’Egypte elle-même s’effondrerait. En fait, l’armée est en train de jouer la même carte de l’anarchie que Moubarak, disant que si l’armée se retire l’anarchie reprendra partout. Enfin, le peuple était épuisé. Au sens propre du terme, tout le monde était épuisé. Nous sortions d’une insurrection de 18 jours dans laquelle tant de personnes sont mortes – c’était épuisant de garder la Place Tahrir et toutes les autres places occupées, contrôlées lors de ce vaste mouvement. Tout le monde avait besoin de reprendre son souffle un instant. J’attribuerai à ces raisons le soutien que l’armée a reçu.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Maintenant, il est clair que l’armée ne protégeait pas la révolution. La seule raison pour laquelle l’armée n’a pas fait feu sur les manifestant·e·s sur la Place Tahrir et ailleurs c’est qu’il y avait deux armées. Celle des généraux et celles des pauvres conscrits et jeunes officiers qui partagent les mêmes conditions et difficultés que tous les autres Egyptiens. Les généraux ont bien compris que s’ils avaient donné l’ordre aux chars d’assaut de nous tirer dessus, avec leurs canons, sur la Place Tahrir, cette armée se serait effondrée. Il y aurait eu une mutinerie ou des refus d’obtempérer aux ordres. Par conséquent, les généraux espéraient qu’en restant neutres ils laisseraient le temps à la canaille de venir à bout du soulèvement. Comme cela s’est passé lors de la « bataille des chameaux » [allusion au mercredi 2 février, lorsque la police s’est retirée et que les prisons ont été ouvertes pour laisser des prisonniers de droit commun et des personnes payées par le régime aller casser, avec une brutalité inouïe, les manifestations]. L’armée a désormais perdu tout crédit au cours des derniers mois. Le peuple égyptien n’est pas idiot ! Il pense ainsi : oui, j’ai pu soutenir l’armée, mais si je vois qu’elle ne se retire pas et que ma propre vie est aussi mauvaise qu’elle l’était ou même qu’elle est devenue pire qu’avant la révolution, je perdrai mes illusions après quelque temps. Dès lors, je dirai que nous sommes dans une situation meilleure, pour ce qui a trait à la conscience des gens, que celle que nous avions en février.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : On s’attend à ce que le Parti de la justice et de la liberté (PJL) des Frères Musulmans réalise de bons scores lors des élections, plus encore que l’on pouvait le penser initialement. Cela notamment du fait que beaucoup de gens ont décidé de s’abstenir ou de boycotter le vote. Quel est le rôle, selon toi, que les Frères Musulmans sont en train de jouer maintenant dans la révolution et comment cela contraste-t-il avec la période de janvier et février ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Leur rôle n’est pas différent de celui qui a été le leur en janvier et février. Souvenons-nous que la direction des Frères n’a pas soutenu l’insurrection durant ces trois premiers jours. Ils ne le firent que lors du « Vendredi de la colère », le 28 janvier, lorsqu’il devint clair que – avec leur soutien ou sans leur soutien – il y aurait de toute façon un soulèvement. Mais leurs jeunesses y ont pris part dès le départ, dès le premier jour ; ou au moins des fractions de leurs jeunesses [organisées]. Les prouesses qu’ils réalisèrent sur la Place Tahrir et ailleurs, lors des 18 jours, n’étaient pas différentes d’aujourd’hui. Les jeunes ont joué un rôle héroïque dans les heurts et batailles avec la police dans la défense de la Place et nombreux en furent des martyrs. Mais la direction des Frères essayait toujours de réaliser des compromis durant les 18 jours de l’insurrection.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Depuis la chute de Moubarak, le 11 février 2011, leur direction n’a appuyé aucune des manifestations qui se sont déroulées durant les derniers mois, à l’exception de trois : une manifestation célébrant le renversement de Moubarak, qui s’est tenue une semaine plus tard ; celle du 29 juillet et la dernière, le 18 novembre. Ce sont les trois seules manifestations que les Frères ont soutenues. Mais les jeunes membres ont pris par à nos manifestations et il y a des personnes qui sont en train de démissionner et de perdre leurs illusions. Par conséquent, bien que la direction des Frères soit réactionnaire et contre-révolutionnaire, leurs jeunesses, c’est une autre affaire. C’est la raison pour laquelle j’essaye, ainsi que d’autres personnes de la gauche laïque, de miser sur le fait que si cette radicalisation se poursuit, il y aura d’autres divisions au sein de l’Ikhwan, ainsi que d’autres groupes religieux.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : Actuellement, les Egyptiens sont présentés comme étant pris entre le marteau des « islamistes » et l’enclume de la dictature militaire du CSFA, comme s’il n’existait pas d’autres options possibles pour l’Egypte que celles-ci. Quel rôle penses-tu que les libéraux, les masses laborieuses aussi bien que les radicaux devraient jouer dans cette phase critique de la révolution ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : C’est le même scénario que Moubarak essayait de proposer lorsqu’il était au pouvoir, on le connaît : c’est moi ou ces « monstres » barbus ; c’est moi ou l’anarchie. Politiquement, lorsqu’on y songe, en termes d’élections, cela peut être le cas – vous élisiez soit le Parti national démocratique [le parti de Moubarak] soit les « islamistes » – mais je parle ici de la politique sur le terrain. Non, il y a d’autres alternatives. La gauche révolutionnaire a fait des gains, des gains massifs, entre janvier et aujourd’hui en termes de croissance, d’étendue de son influence et de sa présence physique sur le terrain. Notre intervention lors de grèves et d’actions sur les entreprises devient vraiment plus mûre et mieux organisée qu’auparavant. Lors du soulèvement en cours, en tant qu’adhérents aux Socialistes Révolutionnaires, je puis dire que mon groupe a joué un rôle bien mieux organisé et effectif que lors des premiers jours du soulèvement de janvier, alors que nous étions tous pris de cours. Cette fois-ci notre intervention était plus rapide, beaucoup plus rapide.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Pour ce qui concerne les libéraux, c’est une histoire tout à fait différente. Les libéraux sont divisés. Il y a des gens comme Naguib Sawiris, le Rockefeller égyptien [1], qui était un allié proche de Moubarak et qui dirige maintenant le Parti des Egyptiens libres. Selon un infâme entretien accordé à Bloomberg l’été dernier, lorsqu’on l’interrogeait sur les raisons qui l’avaient amené à lancer ce parti, il répondit que c’était en raison de la prédominance des idées socialistes au sein de la jeunesse. Il ne mentionna ni les Salafistes, ni les Ikhwanis. C’est un homme d’affaires qui sait fort bien où se situent ses propres intérêts.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Il y a toutefois un problème de terminologie parce que nombre de ces libéraux, de ces personnes qui se définissent elles-mêmes comme libérales, sont en fait des radicaux de gauche, mais qui ne le savent pas – de la même manière où de nombreux « gauchistes » que je considère comme étant libéraux et qui n’ont rien à voir avec la gauche.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Mais je suis convaincu que les grèves et les actions dans le secteur industriel qui vont se développer dans les prochains mois seront encore plus militantes que jusqu’ici. Pourquoi ? Parce que le CSFA est parvenu à augmenter les attentes des travailleurs envers le nouveau parlement : vous nous avez dit d’arrêter nos manifestations ; vous nous avez dit de stopper les grèves ; vous nous avez dit que Tahrir était une mauvaise chose ; vous nous avez dit d’attendre tout ce temps et que nous obtiendrons alors un gouvernement civil qui résoudra miraculeusement l’ensemble de nos problèmes. Fort bien : nous avons notre gouvernement civil mais il ne peut rien faire ! Ceci va provoquer, j’en suis convaincu, une vague de renouveau des grèves et des actions collectives dans le secteur industriel.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : Peux-tu nous donner un aperçu des différents partis, groupes et coalitions de gauche qui se sont constitués depuis la révolution du 25 janvier ? Quelle est ton opinion sur les progrès réalisés sur le front des organisations politiques par rapport au niveau des résistances populaires sur le terrain ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : L’éventail des organisations de la gauche est assurément plus vaste qu’il l’était avant le 25 janvier. A gauche, se trouve maintenant l’Alliance populaire socialiste qui est un rassemblement de plusieurs groupes de gauche [2]. Il y a nous, les Socialistes Révolutionnaires, qui représentent le plus important groupe au sein de la gauche radicale égyptienne.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Il y a aussi le Parti démocratique des travailleurs, dont les Socialistes Révolutionnaires constituent une partie et y contribuent à sa construction (mais il ne s’agit pas de notre parti, tel qu’on le dit souvent). Le Parti communiste égyptien a récemment été relancé. Il est apparu en public lors du 1er mai avec des drapeaux rouges, mais je sais qu’ils sont face à des problèmes parce que nous sommes en train de gagner nombre de leurs jeunes… Il y a aussi le Parti socialiste égyptien, lancé par certaines figures de la génération militante étudiante des années 1970. Enfin, il y a le Parti social-démocrate égyptien. Il s’agit donc plus d’une mosaïque, d’une mosaïque qui le devient plus, si l’on peut utiliser cette formule.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">On trouvera toujours certaines personnes qui verseront des larmes sur le manque d’unité au sein de la gauche. Mais, tu sais, je n’en ai vraiment rien à faire à ce sujet. Pourquoi ? Parce que nous avons 85 millions d’habitant·e·s qui ont vécu sous un couvercle pendant très longtemps ; une fois que l’on soulève ce couvercle, il est tout à fait normal que tout le monde souhaite sortir, que les gens commencent à former des groupes et peut-être que ces groupes fusionneront ou même qu’ils scissionneront ou qu’ils se transformeront en quelque chose de plus vaste. Ce n’est pas comme au Canada [l’entretien a été publié au Canada] où, lorsque tu vas à n’importe quel événement militant tu trouveras des stands de douze groupuscules gauchistes. Oui, on pourrait se moquer d’eux et dire que ce groupuscule réunit sans doute trois personnes dans tout le Canada, mais c’est un microcosme. Si on a 85 millions d’habitant·e·s, pourquoi n’aurait-on pas 12 partis socialistes différents ? Bien sûr que c’est possible !</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : Et pour ce qui touche aux relations entre les organisations politiques et la résistance populaire ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Ce serait un pur mensonge que d’essayer de prétendre que les forces socialistes qui existent en ce moment, y compris nous, sont en train de diriger la vague de grèves ou la résistance populaire sur le terrain.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Nous sommes véritablement en présence de la plus grande vague de grèves que le pays a connue depuis 1946. Cette vague de grèves, qui se poursuit depuis décembre 2006 jusqu’à aujourd’hui, est la plus durable, la plus forte et la plus soutenue de notre histoire depuis 1946. Y compris les mouvements des années 1970 n’étaient pas aussi puissants que celui que nous avons aujourd’hui.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Mais, encore une fois, ces actions se produisent d’une façon largement spontanée et indépendante des groupes militants. Les groupes militants ont une certaine présence dans quelques usines, quelques fabriques, sur certaines places de travail et, enfin, dans des syndicats. Mais, en aucun cas, ils ne « mènent la danse ». Nous ne pouvons pas le prétendre. Le mouvement des travailleuses et des travailleurs est en train de permettre aux masses de faire de grands pas en avant. Elles ont obtenu d’importantes victoires. Que cela soit par des grèves qui ont fait aboutir leurs revendications. Ou parce qu’elles sont parvenues à « dégager » les anciennes directions syndicales, qui sont associées à l’ancien régime dans de nombreuses entreprises. Des syndicats indépendants ont été formés, dans certains cas, des syndicats corrompus ont été dissous.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Mais, tout cela s’est fait indépendamment des groupes de militants. Ces groupes peuvent avoir une présence dans certains endroits et ils peuvent jouer un rôle héroïque dans les mobilisations, mais je pense que nous aurons un long chemin à parcourir afin de fournir une véritable direction sur le terrain pour la classe laborieuse égyptienne.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : Tu es depuis longtemps un militant révolutionnaire ici, en Egypte, et tu as déclaré par le passé que seule une grève générale pourrait renverser le régime militaire une fois pour toute. Peux-tu nous décrire l’état des luttes ouvrières égyptiennes actuellement, en incluant certaines des grèves et actions les plus importantes qui se sont déroulées dans les derniers mois ? Enfin, qu’est-ce qui est nécessaire, selon toi, pour encourager les travailleuses et les travailleurs de tous les secteurs à la grève générale dans les conditions présentes ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Lorsque Moubarak est tombé, le 11 février, que la classe moyenne et la plupart des groupes de jeunes étaient plus qu’enthousiastes à lever le campement de la Place Tahrir, que l’on entendait de nombreux appels disant que tout le monde devait retourner au travail et qu’il y avait toute cette propagande nationaliste – du type « construisons une Egypte nouvelle ! » ou « Mets 110% de tes efforts dans le travail » – la classe laborieuse ne s’est pas arrêtée.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Un journaliste comme moi peut se permettre de ne pas aller au travail pendant 18 jours et ensuite retrouver sa place où il gagne chaque mois plusieurs milliers de livres égyptiennes. Mais un travailleur des transports publics ne peut véritablement pas suspendre sa grève et rentrer à la maison et dire à ses enfants : « Je vais toujours être payé 189 livres égyptiennes [moins de 30 CHF], après 15 ans d’ancienneté ; attendons encore six mois pour que la junte militaire au pouvoir nous donne un gouvernement civil qui va résoudre tous nos problèmes. »</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Selon un syndicaliste de mes amis, il y a eu au moins 1500 actions collectives et grèves dans l’industrie rien qu’en février. Ce chiffre est le même que toutes les luttes sur l’ensemble de l’année 2010. Ces luttes se sont poursuivies entre février et mars et ont diminué un peu en avril, mai et juin. Mais, le mois de septembre a probablement été le mois qui a atteint un sommet en termes de grèves, où environ 750’000 égyptiennes prirent part à une grève. C’était principalement dans les transports publics, les enseignant·e·s, les médecins et dans les raffineries de sucre. Je ne mentionne que les « grands blocs », mais si vous ouvrez le journal durant cette période vous verrez toutes ces grèves spontanées qui ont eu lieu partout.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Nous n’avons pas vu des grèves en solidarité avec Tahrir, lors de ce soulèvement [de novembre], bien qu’il est vrai que la Fédération égyptienne des syndicats indépendants [Egyptian Federation of Independent Trade Unions – EFITU] et certains syndicats indépendants ont soutenu le soulèvement de la Place Tahrir, qu’ils y avaient une présence symbolique et s’y trouvaient avec leurs drapeaux. Mais ils n’ont pas mobilisé à fond. Mon interprétation est que, d’une part, la Fédération indépendante n’est pas encore suffisamment enracinée et donc pas encore susceptible de préparer une grève générale. D’autre part, la classe laborieuse est généralement la dernière classe à se mettre en mouvement. Il est aisé pour des jeunes ou des radicaux de quitter leurs familles ou leurs universités pour un mois, d’aller sur la Place Tahrir et d’y camper. C’est une tout autre chose pour un travailleur qui a quatre enfants et qui travaille de 9 à 17 heures lorsque ce n’est pas de 9 à 19 heures, de mettre sur pied une action de grève. Les travailleurs sont généralement les derniers à bouger, mais lorsqu’ils le font c’est le début de la fin.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Alors que moi et d’autres radicaux espérions que ce soulèvement de novembre pourrait arriver à cette grève si nous faisions en sorte que l’occupation dure un petit peu plus longtemps et que son dynamisme puisse déboucher sur une mise en mouvement de la classe laborieuse, comme en janvier. Bien sûr, une telle chose n’arrivera pas par miracle ! Là où nous avions une présence sur des entreprises, nous avons distribué des dizaines de milliers de tracts en soutien à la grève générale, mais, une fois encore, il n’y a pas – encore – une structure nationale en Egypte qui puisse la préparer. Ainsi, si cela arrive, cela sera soit spontané, soit on peut imaginer qu’elle soit déclenchée par quelque chose dont nous ignorons l’origine. Lorsque l’on dit que l’Egypte n’est pas la Tunisie, c’est vrai ! La Tunisie avait sa fédération de syndicats [l’UGTT] dont la direction était cooptée, mais dont les structures étaient plutôt saines. Cela signifie donc que lorsque la révolution a éclaté, il y avait une très forte pression sur les syndicats pour qu’ils se mettent en mouvement – et lorsqu’ils bougent, ils peuvent paralyser un pays. Ici en Egypte, une telle structure n’existe pas.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">La grève générale va se produire. Je n’ai aucun doute à ce sujet. Quant à savoir quelle en sera l’issue, c’est une autre histoire. Mais la balle est dans notre camp – pouvons-nous pousser vers la gauche ou la droite, c’est ce que nous verrons. En ce moment, il y a de nombreuses et importantes manifestations, principalement à Alexandrie. Demain, au Caire, il y aura une manifestation devant le Conseil d’Etat à Dokki – sur la rue de Gizeh qui s’appelle Magles Al-Dawla – où les travailleurs de deux usines privatisées accompagneront la présentation devant la Cour de leur revendication de la renationalisation de leurs entreprises. De fait, ils l’ont déjà obtenue. C’est un autre problème : même lorsque vous avez une grève qui parvient à la satisfaction de ses revendications, cela ne veut jamais dire que le gouvernement va réaliser ses promesses. Il suffit pour s’en convaincre de prendre au hasard le nom de l’une des entreprises qui est maintenant en grève et je te dirai qu’ils sont en grève depuis 2009, voire même 2007 !</span></div><div> </div><div> </div><div> </div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : En raison de l’instabilité, de l’incertitude et de l’agitation croissantes que connaît le pays ces derniers mois, il apparaît que la Place Tahrir devient de plus en plus éloignée du reste de la société d’une façon qui n’existait pas lors des premiers jours de la révolution égyptienne. Quelle est la signification de tout cela, selon toi, pour l’avenir de la Place Tahrir, comme « centre nerveux » de la révolution ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Je pense que ce que tu dis est un peu exagéré. La Place Tahrir est bel et bien le symbole de cette révolution, mais nous ne devons pas tomber dans le piège de considérer Tahrir comme un baromètre de la progression ou de la régression de la révolution. C’est ce que nous avons dit aux militants qui se sont démoralisés ces derniers mois. Par exemple, tu peux appeler à une « manifestation de 1 million » sur la Place Tahrir pour dénoncer les tribunaux militaires et te retrouver à seulement quelques centaines. Après, tu es démoralisé. Pourtant, au même moment, le même mois, 750’000 Egyptiens se mettent en grève et, dans les faits, détruisent la loi d’urgence. Même s’ils ne sont pas venus à ta manifestation sur la Place Tahrir, ils brisent effectivement la loi d’urgence.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Je me suis trouvé dans des situations où, par exemple, alors que j’étais dans un taxi et que durant tout le trajet le chauffeur crachait sur les gens se trouvant sur la Place Tahrir, il m’a cependant déposé avant ma destination finale pour rejoindre un sit-in avec d’autres chauffeurs de taxi devant le Ministère des finances, ici à Nasr City. Oui, les travailleurs ne sont pas présents sur la Place Tahrir, mais ils sont deux pâtés de maisons plus loin, devant le bâtiment du gouvernement, bloquant la rue et défiant la police militaire – l’affrontant même, en certaines occasions – pour revendiquer leurs propres droits. La Place Tahrir sera toujours là. Elle sera à nouveau le centre de l’attention, comme en janvier, à l’0ccasion d’un moment dans le futur. Quand ? Je n’en sais rien. Mais l’envergure de la révolution est bien plus ample que la seule place Tahrir.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Pour moi, ce qui arrive sur les campus universitaires et sur les places de travail est même beaucoup plus important que Tahrir. Si tu étais un travailleur de Mahalla [ville où sont implantées d’importantes usines textiles, qui furent le théâtre de grèves importantes depuis 2006], je te dirai : « Qu’es-tu donc en train de faire avec moi sur la Place ? Rentre dans ton usine et essaie de dégager le PND et les agents de sécurité qui s’y trouvent. Essaie de prendre ton usine et autogère-là ! »</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : Selon toi, quels sont les défis les plus importants auxquels est aujourd’hui confrontée la révolution égyptienne ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : Le premier grand défi politique est que ce sont toujours les généraux de Moubarak qui sont aux commandes. Cela signifie, en réalité, que le régime est toujours bel et bien vivant. Le second défi politique est celui des opposants : nous ne sommes pas suffisamment organisés. Nous manquons encore d’une structure nationale capable de mobiliser et de préparer à une grève générale lorsque cela sera nécessaire. Ce que nous pouvons toujours faire dans ces situations, c’est d’appeler à une manifestation. Mais nous ne pouvons jamais prévoir si elle sera grande ou petite. Le plus grand défi pour nous réside dans la construction d’un parti politique révolutionnaire de masse, ou appelons cela un réseau ou quoique ce soit d’autre, quelque chose qui reliera, ensemble, les places de travail, les campus universitaires et Tahrir.</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><strong>Ali Mustafa : En conclusion, alors que le mouvement global Occupy est en croissance rapide en Amérique du Nord et en Europe, largement influencé par l’Egypte et les autres soulèvements dans le monde arabe, quelles sont, selon toi, les principales leçons – positives et négatives – que les militant·e·s et les gens ordinaires engagés dans un changement social peuvent retenir de l’expérience de la révolution égyptienne ?</strong></span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">Hossam el-Hamalawy : En fait, il y a une seule leçon : si ce mouvement reste confiné sur les places, il n’obtiendra aucun résultat. Il doit déborder des places vers les lieux de travail et les campus universitaires. Nous n’avons pas renversé Moubarak à Tahrir. Oui, Tahrir a été une bataille, un sit-in et une occupation héroïque, qui restera inscrite dans l’histoire comme l’une des luttes les plus formidables durant ce siècle. Toutefois, en même temps, le régime pouvait rester en place. Moubarak serait resté au pouvoir plus longtemps encore s’il n’en avait été éjecté par la classe laborieuse. Je suis donc très fier de nos camarades, de nos frères et sœurs qui prennent partout part au mouvement Occupy. Mais ils doivent relier leurs luttes à ce qui se passe sur les lieux de travail. S’ils ne s’introduisent pas sur les lieux de travail – ce qui est un défi énorme, je ne suis pas en train de dire que c’est une chose simple – alors ce mouvement va s’éteindre. (Traduction A l’Encontre)</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">______</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">[1] Naguib Sawiris est né en 1954. Après avoir étudié en Suisse à l’école polytechnique fédérale, il prend la direction d’Orascom, entreprise lancée par son père. Il y développe son département de téléphonie et télécommunication – qui compte 50 millions d’abonnés dans le monde et 20’000 salarié·e·s. Orascom est une entreprise qui est également active dans le bâtiment, le tourisme et les nouvelles technologies et a des visées internationales. (réd).</span></div><div> <span style="font-size: 14px;"><br />
</span></div><div> <span style="font-size: 14px;">[2] L’Alliance populaire socialiste (APS) est formée principalement de militants ayant rompu en novembre 2010 avec le parti Tagammou sur la question de la participation aux élections. Le Tagammou était le seul parti de « gauche » autorisé par le pouvoir à participer aux élections. L’APS a participé aux élections parlementaires du 28 novembre dernier dans le cadre d’une coalition portant le nom de Revolution Continues Alliance (RCA). Cette alliance s’est constituée une fois que l’APS et le Parti socialiste égyptien eurent quitté, fin octobre, l’alliance électorale connue sous le nom de Bloc Egyptien composé du Tagammou, du Parti des Egyptiens libres (dont il a été question plus haut) et du Parti social-démocratique égyptien. Ces deux partis reprochèrent au Bloc de comporter des représentants de l’ancien régime. Dans la constitution du RCA, ces deux partis furent rejoints par d’autres organisations dont la Coalition des jeunes pour la révolution et un parti formé de jeunes membres des Frères Musulmans qui rompirent avec cette organisation, le Al-Tayyar Al-Masry ?, le Parti du courant égyptien. Le RCA a obtenu, pour l’instant, 4 députés. La plate-forme de l’alliance se centre sur les questions de la redistribution de la richesse afin de réduire l’écart entre les riches et les pauvres, pour une forme démocratique de gouvernement avec une pleine égalité pour les femmes et les minorités religieuses, une pleine liberté d’expression et de réunion ainsi qu’une politique étrangère rompant avec la dépendance de l’Egypte vis-à-vis des Etats-Uni » (Mostafa Ali, Ahram Online, version anglaise, 2 novembre 2011). (réd).</span></div><div><span style="font-size: 14px;"> </span></div><div><span style="font-size: 14px;"> </span></div><div><span style="font-size: 14px;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAC2KlXsYZjY50dqBJvd4GCG1VD1sN4D4R5dcfO0nm45UNYcPgvpX0VmJYEqut3i0RNM9jnJ-vAjr4eyb5f-djCd-WXwl7GFcIt9dWM9GNlkQ20JVskDzuuXyKjxQr8ecwzNritlR_h74/s1600/Logo+investig+Action.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAC2KlXsYZjY50dqBJvd4GCG1VD1sN4D4R5dcfO0nm45UNYcPgvpX0VmJYEqut3i0RNM9jnJ-vAjr4eyb5f-djCd-WXwl7GFcIt9dWM9GNlkQ20JVskDzuuXyKjxQr8ecwzNritlR_h74/s1600/Logo+investig+Action.jpg" /></a></div><div><span style="font-size: 14px;"> </span></div><span style="font-size: 14px;"> </span></div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-67903710388428549502012-01-25T06:55:00.000-08:002012-01-25T06:55:26.431-08:00Comment écrire un article sur la « réalité » israélo-palestinienne<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><h2 class="chapo" style="text-align: justify;">Dans cette période troublée où le journaliste doit manifester la plus grande prudence dans le compte-rendu des événements du Moyen-Orient et éviter de choquer l'opinion publique, il est bon de rappeler quelques principes et règles qui permettront de parer aux critiques. Correctement appliquées, les préceptes et conseils ci-dessous vous éviteront d'être accusé d'opinion tendancieuse.</h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6jp0FGcJLK2s1LAeqJ_kEWXI_CvSI4IYOcpvraGa3SnEAg0CHGeyaSV75QwPvBFhKnBctKBj_8kjh-iVS4QJ_UZ_pd75qERMUckdORS4EOOwP12Taj8yHEUuonz1MkmLGk5SLvawZ71g/s1600/israel_palestine_info-alternative_mediamensonge_israel-parlons-en_michel-collon_usa-antisionisme_media-04d9e.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6jp0FGcJLK2s1LAeqJ_kEWXI_CvSI4IYOcpvraGa3SnEAg0CHGeyaSV75QwPvBFhKnBctKBj_8kjh-iVS4QJ_UZ_pd75qERMUckdORS4EOOwP12Taj8yHEUuonz1MkmLGk5SLvawZ71g/s320/israel_palestine_info-alternative_mediamensonge_israel-parlons-en_michel-collon_usa-antisionisme_media-04d9e.jpg" width="320" /></a></div><h2 class="chapo"><u><span style="font-size: 16px;"><b><span style="font-family: Arial;">Pense-bête à l'usage du journaliste chargé du Moyen-Orient</span></b><span style="font-family: Arial;"> </span></span></u><span style="font-family: Arial;"><br />
</span><span style="font-family: Arial;"> <span style="font-size: small;">• Ne jamais oublier que ce sont toujours les Arabes qui attaquent ; Israël ne fait que se défendre et agit toujours en <span>représailles</span><span style="font-weight: normal;">.</span></span></span></h2><span style="font-family: Arial;"> • Quand l'armée israélienne tue des civils arabes, c'est toujours en état de <b>légitime défense</b>. Quand des civils israéliens sont tués, cela s'appelle du <b>terrorism</b>e.</span><br />
<span style="font-family: Arial;"><br />
</span><br />
<div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Les Israéliens n'enlèvent pas les civils palestiniens, ils les <b>capturent</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"><span> </span>Toujours mentionner les nécessités de <b>sécurité</b> pour expliquer ces captures. </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Inversement, les Palestiniens et Libanais ne sont pas habilités à capturer des militaires israéliens ! S'ils le font, le qualificatif à utiliser est <b>enlèvement</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Il n'est pas convenable de mentionner le nombre prisonniers palestiniens (11.000, dont 300 enfants) capturés actuellement. Si, malgré tout, vous devez en faire état, qualifiez-les de <span> </span><b>terroristes</b> ou <b>supposés terroristes</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Utilisez le moins possible le terme <b>Palestinien</b> et préférez <b>Arabe,</b> terme officiel du gouvernement israélien pour désigner les habitants non-juifs des deux territoires.</span></div><span style="font-family: Arial;"> </span><br />
<div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Quand vous mentionnez le "Hezbollah", toujours ajouter l’expression <b>soutenu par la Syrie et l’Iran</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">Mais quand vous parlez d'Israël, il est superflu d'ajouter <b>soutenu par les USA et l’Europe</b>. On pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Ne pas utiliser le terme "territoires occupés" mais <b>territoires contestés</b><span>. A ce propos, il est aussi préférable de dire <b>Judée-Samarie</b> plutôt que <b>Cisjordanie</b></span>.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Ne jamais rappeler les diverses résolutions de l’ONU ou conventions de Genève défavorables à Israël. Idem pour les condamnations par la Cour de Justice de La Haye... Cela risque de perturber le lecteur, téléspectateur ou auditeur.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Il est préférable de ne pas dire <b>armée israélienne</b>, mais d'utiliser la qualification plus sympathique de <b>Tsahal</b>.</span></div><span style="font-family: Arial;"> </span><br />
<div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Il est de bon ton de laisser entendre que le "Hamas" est un groupe terroriste qui ne reconnaît pas l'Etat d'Israël (<b>ces Islamistes qui ne veulent pas la Paix</b> est un commentaire bienvenu).</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">Surtout, ne faire aucune mention de la reconnaissance faite en 2002.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Il n'est pas indiqué de signaler qu'Israël a toujours refusé de fixer ses frontières et ne reconnaît pas la Palestine.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Le mot <b>colonies</b> doit être écarté dans vos textes, parlez plutôt d'<b>implantations</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Afin d'affirmer la <b>symétrie du conflit</b>, ne jamais évoquer l'expansionnisme israélien mais toujours parler de deux peuples se disputant un territoire.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIf0ZVFvqANpGaGnE5VhAH5pPKq0CBUb631M3KN1JgWdPTEpH-sRR0lEdLSsjCApj2PCZh5g-fE0Z1oj3ggsBrSzWnrv3VaEQr8VlQm3IMdG3_xa4H5jgV3M-E_ae8pTTIF9IbnIdemJ0/s1600/israel_palestine_info-alternative_mediamensonge_israel-parlons-en_michel-collon_usa-antisionisme-29202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIf0ZVFvqANpGaGnE5VhAH5pPKq0CBUb631M3KN1JgWdPTEpH-sRR0lEdLSsjCApj2PCZh5g-fE0Z1oj3ggsBrSzWnrv3VaEQr8VlQm3IMdG3_xa4H5jgV3M-E_ae8pTTIF9IbnIdemJ0/s400/israel_palestine_info-alternative_mediamensonge_israel-parlons-en_michel-collon_usa-antisionisme-29202.jpg" width="352" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Au cas où vous devriez évoquer les projets de développement nucléaire de l'Iran, il n'est pas utile d'insister sur l'arsenal nucléaire militaire israélien... Et surtout pas de signaler que c'est la 6<sup>ème</sup> puissance mondiale dans ce domaine.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Quand vous devez faire état du refus palestinien d'agréer les conditions israéliennes pour l'arrêt des hostilités, toujours ajouter que "Israël considère qu’il n’a plus de partenaire pour le processus de paix"... Si possible sur un ton de regret.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Si vous êtes appelé à citer le "mur de séparation", ne jamais mentionner qu'il a été établi sur des terres palestiniennes annexées, mais toujours mentionner que ce mur a été <b>érigé pour arrêter les attentats terroristes</b>... Et éviter surtout de<span> </span>citer la condamnation du "Tribunal International de Justice" exigeant son démantèlement.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Concernant les opposants à Israël, ne jamais utiliser les mots <b>résistants </b>ou <b>militants</b>... Toujours parler d'<b>activistes</b>. Même s'ils manifestent seulement pour la paix, ils doivent être qualifiés de <b>pro-palestiniens</b>.</span></div><span style="font-family: Arial;"> </span><br />
<div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Au cas ou vous seriez amené à reparler de "Plomb Durci", <span> </span>toujours reprendre la thèse israélienne : c'est le Hamas qui a rompu la trêve (ajoutez "unilatéralement" pour une meilleure compréhension)... et qu'Israël avait mis les Palestiniens en garde avant les bombardements (inutile de citer les bombes au phosphore).</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• En cas de nouvelle opération visant à briser le blocus de Gaza, utilisez des expressions telles "cette flottille de <b>soi-disant pacifistes</b>" ou "acte de <b>provocation"... </b><span> </span>et surtout évitez les commentaires du style "blocus illégal d'Israël, condamné par l'ONU". </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Si vous en avez l'occasion, affirmez qu'Israël est <b><span style="color: black;">la seule démocratie du Moyen-Orient</span></b><span style="color: black;">. Evitez, évidemment, d'ajouter que cette qualité ne concerne que la population blanche et juive du pays.</span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="color: black; font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="color: black; font-family: Arial;">• Ne faites aucune critique de la volonté du gouvernement actuel de transformer le terme Israël en <b>Etat Juif</b>, excluant de facto les 20% de musulmans de la population. Toujours éviter la référence religieuse à ce propos.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="color: black; font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;">• Les Israéliens parlant mieux le français que les Arabes, donnez-leur souvent la parole. Ils peuvent mieux nous expliquer les règles précédentes et vous affirmerez ainsi votre neutralité journalistique.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="color: black; font-family: Arial;"> </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <b><u><span style="color: black; font-family: Arial;">Note Importante</span></u></b><span style="color: black; font-family: Arial;"> <br />
</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="color: black;"><span style="font-family: Arial;">Au cas où certains de vos collègues contreviendraient aux règles ci-dessus, prière d'en aviser les responsables de votre media. C'est un devoir citoyen de signaler ces dérives antisémites.</span></span></div> <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9wXItF84-2Udy0F7W4Vy8iN0aBmO5HUfeQr5tIKn-ZirfOgF8OCIEgi8uKU0yHsDkpFVf9NOA3EMIxNcgo4kpOO9g60Is-CGd7CHVB5lTIYlE4p6pzKIPxqoX_-y9zfNPBRMhyphenhyphens80wrU/s1600/Logo+investig+Action.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9wXItF84-2Udy0F7W4Vy8iN0aBmO5HUfeQr5tIKn-ZirfOgF8OCIEgi8uKU0yHsDkpFVf9NOA3EMIxNcgo4kpOO9g60Is-CGd7CHVB5lTIYlE4p6pzKIPxqoX_-y9zfNPBRMhyphenhyphens80wrU/s1600/Logo+investig+Action.jpg" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-5161603316679289502012-01-13T23:00:00.000-08:002012-01-13T23:00:56.821-08:00Homs : une attaque planifiée contre la presse<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><h2 class="chapeau" style="text-align: justify;"> Des détails troublants autour de la mort du reporter français Gilles Jacquier vont dans le sens d'une attaque commanditée par Damas. Paris soupçonne en tout cas « une manipulation » des autorités syriennes. </h2><h2 class="chapeau" style="text-align: justify;"> </h2><div class="artexte"> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV_DJTPHSxeTpZ4HhMKo88bP-O3bMLX6MWzPzOR6xNhH6cxhWb1L037tIFEVQt7_mbaEaaTp-JEvX5LxZEr96n__8STMQRlccBjt3JGeCulk2r_-xzvjw11T1L3urkbFftvJcxKbLuaTM/s1600/P1849509D2031940G_apx_470_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV_DJTPHSxeTpZ4HhMKo88bP-O3bMLX6MWzPzOR6xNhH6cxhWb1L037tIFEVQt7_mbaEaaTp-JEvX5LxZEr96n__8STMQRlccBjt3JGeCulk2r_-xzvjw11T1L3urkbFftvJcxKbLuaTM/s400/P1849509D2031940G_apx_470_.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le reporter français Gilles Jacquier a trouvé la mort à Homs dans ce qui ressemble à un guet-apens.</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Témoignage</em></div><div style="text-align: justify;">Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour homicide volontaire après la mort à Homs, en Syrie, de Gilles Jacquier, de <em>France 2</em>, dont l'autopsie a été effectuée, hier à Paris. La direction de France Télévisions, qui a saisi la justice, a évoqué de son côté des éléments « troublants » dans les circonstances entourant la mort de son journaliste. Jacques Duplessy, un journaliste indépendant, collaborateur d'<em>Ouest-France</em>, qui faisait partie du groupe de journalistes visé par les tirs, estime que <strong>« plusieurs faits, en relisant le déroulé de l'attaque, pourraient laisser supposer que les douze journalistes et leurs interprètes ont été pris dans un guet-apens »</strong>. Il explique.</div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong>Attirés sur les lieux.</strong></span> « Alors que nous interviewions des habitants et des supporters du gouvernement syriens, plusieurs personnes, dont des policiers et des militaires présents en grand nombre nous ont demandé d'aller voir une école où un obus de mortier serait tombé la veille. Alors que nous y allions, un obus est tombé au loin. Les militaires nous ont dit de continuer, mais on voit sur des photos qu'ils partent dans la direction opposée, comme s'ils savaient ce qui allait se passer. Leur comportement va à l'encontre de ce qu'il faut faire pour protéger un voyage officiel ».</div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #ff6600;">Quatre obus.</span> </strong>« Quatre obus sont ensuite tombés sur notre position, avec une précision et un timing étonnants. Normalement, l'utilisation d'un mortier nécessite plusieurs tirs pour être précis. Il n'est pas impossible - même si nous n'en avons aucune preuve - que le tir de la veille contre l'école ait servi à préparer cette attaque. Cette visite avait été organisée à l'hôtel une heure avant. Seul l'État syrien, qui nous invitait officiellement, savait où nous étions ».</div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong>Après le discours de Bachar El Assad.</strong> </span>« Le président syrien, mardi, a accusé les médias occidentaux d'être responsables de la situation dans le pays. Tuer des journalistes européens pourrait s'inscrire dans la logique de ce discours. Cette attaque permet aussi de dissuader les reporters de venir voir ce qui se passe dans le pays, alors que l'accord avec la Ligue Arabe prévoit que les journalistes doivent pouvoir travailler normalement ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong>Discréditer les opposants.</strong> </span>« En accusant la résistance, qualifiée de « terroriste » par Damas, le régime tente de les discréditer sur la scène internationale, mais aussi au sein de la population syrienne. Dans son discours de mardi, le président Bachar El Assad avait déclaré que personne ne pouvait rester neutre face à la situation et que chacun devait choisir son camp. Cette attaque pourrait conduire une partie de la population à soutenir le régime contre les 'terroristes'».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoEbOapMvtxDMPGcS5h9N-vIWg252HTsbenC2awGofYNLG0E85_ZRMZrTShecQsCVjsF8XAL-CffHd94_0XjvtX1GdPLSaXmodEOp7gNfdW7DZk1rQxOcObMHVWSZtYeXETS_1qv91rIs/s1600/logo_ouestfrancefr.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoEbOapMvtxDMPGcS5h9N-vIWg252HTsbenC2awGofYNLG0E85_ZRMZrTShecQsCVjsF8XAL-CffHd94_0XjvtX1GdPLSaXmodEOp7gNfdW7DZk1rQxOcObMHVWSZtYeXETS_1qv91rIs/s1600/logo_ouestfrancefr.png" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-40134859803565452312012-01-09T04:21:00.000-08:002012-01-09T04:21:12.210-08:00Egypte: la peine de mort est requise contre Hosni Moubarak<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3rcSXdPza9tOo2k055-puGtKwm6KbDiMkUQObOm9M5LNP329K2JuzdZ24beJXCtwjwA2N4fZgz_MUurEIlUxpleI9BcDKh-xHUCf4gIlS-k9L91tNmmGqoUffJJ3NUlDOptJUpd3Ank/s1600/624_341_photo_1325748402160-1-0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3rcSXdPza9tOo2k055-puGtKwm6KbDiMkUQObOm9M5LNP329K2JuzdZ24beJXCtwjwA2N4fZgz_MUurEIlUxpleI9BcDKh-xHUCf4gIlS-k9L91tNmmGqoUffJJ3NUlDOptJUpd3Ank/s400/624_341_photo_1325748402160-1-0.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'ex-président Moubarak arrivant à l'audience de ce jeudi</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Le parquet a demandé jeudi la peine capitale pour l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, accusé d'être responsable du meurtre de manifestants lors de la révolte contre son régime. </b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"<em>La loi prévoit la peine de mort pour le meurtre prémédité</em>", a déclaré l'un des procureurs, Moustafa Khater, au terme des réquisitions du parquet jeudi devant le tribunal du Caire où est jugé l'ancien chef d'Etat.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">La peine de mort a également été requise pour l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six hauts responsables des services de sécurité, jugés en même temps.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le raïs déchu est jugé depuis le 3 août dans le cadre des poursuites après la répression du soulèvement contre son régime début 2011, qui a fait officiellement quelque 850 morts. Habib el-Adli, et six de ses proches collaborateurs de l'époque sont jugés pour ces mêmes accusations.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Hosni Moubarak plaide non-coupable.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le procès a été ajourné aux 9 et 10 janvier.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><strong>Allongé sur une civière</strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mardi, Moustafa Souleimane avait décrit Hosni Moubarak, qui a régné sur l'Egypte pendant trois décennies, comme un "<em>un dirigeant tyrannique qui a cherché à céder le pouvoir à son fils cadet Gamal</em>". Hosni Moubarak "<em>a répandu la corruption, ouvert la porte à ses amis et ses proches, et a ruiné le pays sans rendre de comptes</em>", avait-il insisté.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Agé de 83 ans, Hosni Moubarak est en détention préventive dans un hôpital militaire de la banlieue du Caire. Mercredi, il avait une nouvelle fois comparu allongé sur une civière, après être arrivé au tribunal en hélicoptère puis en ambulance. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le raïs déchu est jugé dans le cadre des poursuites après la répression du soulèvement contre son régime début 2011, qui a fait officiellement quelque 850 morts. L'ancien ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, et six de ses conseillers sont jugés en même temps qu'Hosni Moubarak pour ces accusations. L'ancien président est également inculpé de corruption, des accusations qui visent aussi ses fils Alaa et Gamal, jugés en même temps que lui.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Hosni Moubarak, dont le procès se déroule sous la protection d'un important dispositif de sécurité, est le premier dirigeant victime du "<em>Printemps arabe</em>" à comparaître en personne devant la justice.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le procès s'est ouvert le 3 août, avant d'être suspendu fin septembre en raison d'une demande de récusation du président de la cour, jugé partial par les avocats des parties civiles. Le magistrat a finalement été maintenu, et les audiences ont repris le 28 décembre. Les témoignages de policiers recueillis publiquement à l'audience jusqu'à présent ont été globalement favorables à l'ancien chef d'Etat, laissant entendre qu'il n'y avait pas eu d'ordres de sa part pour ouvrir le feu sur des manifestants. En septembre, la cour avait entendu à huis-clos le successeur de fait d'Hosni Moubarak, le maréchal Hussein Tantaoui, chef du conseil militaire qui tient les rênes du pays depuis son départ. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzjj133xpHvTQucbhzqoowQTPlNLuNWjWqGSxQVlB2DQ6NzSDxSegKpKtaE13FWTL35H3NZN90NJyCdnZficIG-ZbkM5Qx_Jr6Zi-fZ0IxiZnTbyrmRMo2BOciWqNV7ew-SfvuOvFBWX4/s1600/Logo+RTBF+Info.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzjj133xpHvTQucbhzqoowQTPlNLuNWjWqGSxQVlB2DQ6NzSDxSegKpKtaE13FWTL35H3NZN90NJyCdnZficIG-ZbkM5Qx_Jr6Zi-fZ0IxiZnTbyrmRMo2BOciWqNV7ew-SfvuOvFBWX4/s1600/Logo+RTBF+Info.png" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-49717001239086930562012-01-07T10:28:00.000-08:002012-01-07T10:28:39.310-08:00Les orthodoxes fêtent Noël dans un climat tendu<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX2L5OOxXMAx81v7c6rMP4G0XDQbw4t3z343Li0Jn8aqqa1_ISFJnr1QVopqC7g1NkjQ-xcLFJ9dYbdj4uRL4eh2tnTpUUiyOAnZouRqnARSzOD4jHof58a4zW_aNpyj_l2Ffu_OvtYRc/s1600/640x478_3019_vignette_COPTES.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX2L5OOxXMAx81v7c6rMP4G0XDQbw4t3z343Li0Jn8aqqa1_ISFJnr1QVopqC7g1NkjQ-xcLFJ9dYbdj4uRL4eh2tnTpUUiyOAnZouRqnARSzOD4jHof58a4zW_aNpyj_l2Ffu_OvtYRc/s400/640x478_3019_vignette_COPTES.jpg" width="400" /></a></div><br />
<br />
<div style="color: purple; text-align: justify;"><b>Ce samedi, c'est Noël pour les Russes, les Coptes d'Egypte et un grand nombre de chrétiens orthodoxes. Un Noël relativement tendu: en Israël, un chef de la communauté orthodoxe a été tué tandis qu'en Egypte, les festivités se déroulent sous haute surveillance. </b></div><br />
<div style="text-align: justify;">A Moscou, dans un message télévisé, le chef de l'Eglise orthodoxe a appelé le pouvoir à écouter et s'adapter aux revendications des protestataires, ceux qui ont défilé par dizaines de milliers en décembre en Russie.<br />
<br />
Malgré la trêve des confiseurs, l'actualité politique reste omniprésente. Le patriarche Kirill a aussi exhorté les contestataires à ne pas se laisser manipuler par l'opposition politique. Le premier ministre Vladimir Poutine, lui, a appelé l'Eglise à maintenir la coopération constructive avec l'Etat, y compris en luttant contre l'extrémisme. <br />
<br />
Le président Dmitri Medvedev était présent vendredi à la messe de Noël à Moscou. Quant à Vladimir Poutine, c'est à la cathédrale de Saint Petersbourg qu'il s'est rendu. Il a profité de l'occasion pour révéler à quelques journalistes présents qu'il y avait été baptisé en secret en 1952. Un baptême discret à l'époque, parce que c'était encore l'ère de Staline et que le père de Vladimir Poutine était membre du parti communiste. <br />
<br />
En Israël, la fête de Noël est assombrie par un meurtre. Le chef de la communauté orthodoxe de Jaffa a été tué à coups de couteau vendredi soir, juste après la procession. Six suspects ont été arrêtés. <br />
<br />
En Egypte, les Coptes célèbrent Noël avec un dispositif de sécurité renforcé à la suite de plusieurs attentats, dont notamment celui du nouvel an 2011. Un attentat qui avait fait 20 morts dans une église d'Alexandrie. En Egypte, les Coptes représentent 6 à 8% de la population. <br />
<br />
Ils s'inquiètent de la montée en puissance des Frères musulmans. Ceux-ci sont devenus la première force politique de l'après-Moubarak et multiplient les discours apaisants à l'égard de la minorité copte, sans toutefois parvenir à rassurer totalement. <br />
<br />
La Noël orthodoxe est fêtée le 7 janvier. Les orthodoxes suivent en effet le calendrier julien. Cette différence d'avec l'Eglise catholique remonterait apparemment en 1582, lorsque le pape Grégoire XIII créa le calendrier grégorien en phase avec le soleil. Le calendrier julien a été mis en place par Jules César en 46 avant notre ère.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZdWAVUuTfacfsW8Pr14Mzqy9ztms8gij8rlYZYShToty2R1wxhmVg8SlSfXkXCB04iBo7NpG_uuWW7dAu5gvfLkjRASganljz4O82dLV8S-kWAjYHPafBbRjs96PE4pkTurWHyzEXK6o/s1600/Logo+RTBF+Info.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZdWAVUuTfacfsW8Pr14Mzqy9ztms8gij8rlYZYShToty2R1wxhmVg8SlSfXkXCB04iBo7NpG_uuWW7dAu5gvfLkjRASganljz4O82dLV8S-kWAjYHPafBbRjs96PE4pkTurWHyzEXK6o/s1600/Logo+RTBF+Info.png" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-61409942071310645062011-09-24T07:41:00.000-07:002011-09-24T07:41:38.816-07:00Révoltes arabes: l'islamisme perd de son emprise idéologique<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdjHUCYVmeGn-3B8QzywbEDtKzMGWCk0SlYnOYqnReEkN3OvD60Md_sJAsAlFEo4BQhAFEUIrDew2FS2mSSL_Znlt6jaQivIyDoB5i9LR_N3XYyyyAELU4_dT3cIAHSRvIgEv2NR0LfII/s1600/tunisie-revolution-monde-arabe.1295531101.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdjHUCYVmeGn-3B8QzywbEDtKzMGWCk0SlYnOYqnReEkN3OvD60Md_sJAsAlFEo4BQhAFEUIrDew2FS2mSSL_Znlt6jaQivIyDoB5i9LR_N3XYyyyAELU4_dT3cIAHSRvIgEv2NR0LfII/s320/tunisie-revolution-monde-arabe.1295531101.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La crainte d'une dérive islamiste et d'un redéploiement des systèmes politiques décriés dans le monde arabe continuent de marquer la période post-révolution des mouvements populaires pour le changement, notamment en Tunisie et en Egypte, ont souligné jeudi à Alger des universitaires et des politologues. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div> </div><div style="text-align: justify;">Intervenant au colloque organisé par le quotidien El Watan intitulé « Le printemps arabe: entre révolution et contre révolution? », la sociologue Sarah Benfissa a évoqué une espèce « d'hybridation idéologique » parmi les forces politiques en présence dans les mouvements ayant pris part à ces révoltes populaires notamment en Tunisie et en Egypte.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Elle a néanmoins souligné, dans ce cadre, que « les forces islamistes sont en train de perdre" » sur le plan de l'emprise idéologique. « Nous constatons un début de la perte de la bataille idéologique par les islamistes dans les pays arabes ayant connu des révolutions », a-t-elle noté.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Les mouvements populaires pour le changement, selon elle, se référent au répertoire des droits de l'homme et une terminologie basée sur les cultures politiques locales.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">La sociologue a estimé, par ailleurs, que les réformes engagées après ces révolutions « connaissent des lenteurs », notamment en Tunisie et en Egypte.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Elle a affirmé, à ce propos, que dans le cas de l'Egypte « le référendum sur la Constitution reprend des revendications formulées par des partis d'opposition avant la révolution », relevant que la demande de la population et ses attentes ont changé avec les manifestations et le départ de Moubarak.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Pour cette universitaire qui s'intéresse à la vie politique en Egypte, le Haut conseil militaire dans ce pays a établi une « coalition » avec les Frères musulmans « pour passer ce référendum ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">La sociologue française, Sandrine Gamblin, spécialiste des mouvements politiques en Egypte, a dressé, pour sa part, un tableau des forces politiques en présence en Egypte, en centrant son intervention sur les différentes scissions constatée au sein de la confrérie des Frères musulmans et l'apparition des salafistes qui viennent de créer des partis politiques.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Selon Sandrine Gamblin, les Frères musulmans sont organisés dans cinq partis différents, remettant en cause, de ce fait, la thèse qui insistait sur le caractère « monolithique » de cette confrérie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Dans son exposé séquentiel des événements politiques ayant marqué l'Egypte durant le soulèvement populaire, elle s'est interrogé sur la coalition qui s'est formée autour des Frères musulmans et composée de plusieurs partis politiques dont le parti libéral traditionnel El Wafd et les Nassériens.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Elle a notamment soulevé le « problématique » article 2 du projet de Constitution égyptienne « consacrant la Chariaa comme unique source de la législation », une disposition constitutionnelle qui est « paradoxalement » revendiquée, a-t-elle dit, même par les libéraux, à l'instar du Mouvement des égyptiens libres conduit par l'homme d'affaire Nadjib Sawariss.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">C'est ce qui l'a amené à poser la question de la nature de l'Etat en Egypte et la revendication d'un « Etat civil » par l'ensemble de la classe politique.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le professeur en philosophie politique de l'Université de Kairouan (Tunisie), Farid Alibi, a remis en cause, quant à lui, l'intitulé du colloque, en proposant de qualifier les mouvements populaires arabes, notamment ceux d'Egypte et de Tunisie, de « révoltes » et non de révolutions.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Il a estimé, dans ce cadre, que ce qui se passe actuellement dans ces deux pays « s'apparente à une reproduction des mêmes systèmes décriés lors de ces soulèvements ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le Pr Alibi a critiqué, à ce sujet, la couverture médiatique des événements en Egypte et en Tunisie, ainsi qu'en Libye, en disant que « la presse a contribué au vol du contenu social et politique de ces révolutions, en application de l'agenda des pays impérialistes ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Pour lui, il n'existe pas un printemps arabe mais plutôt « des velléités de reconstruction des vieux systèmes politiques du monde arabe ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH2CFa50mYpK6i40YvsJFcq4_V_Akuji2z_zQHBJUcgvQckYjRn0O5gnUJwvhsMfEmzfARR_2M1bvnnuHkT8y7V3gmYQAYFkpKI1X79jsRFCJeSF2CAxLPfrDRUG_oRzfaXMSjfIKoFPU/s1600/logo.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH2CFa50mYpK6i40YvsJFcq4_V_Akuji2z_zQHBJUcgvQckYjRn0O5gnUJwvhsMfEmzfARR_2M1bvnnuHkT8y7V3gmYQAYFkpKI1X79jsRFCJeSF2CAxLPfrDRUG_oRzfaXMSjfIKoFPU/s1600/logo.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-14163255355952188382011-08-06T18:07:00.000-07:002011-08-06T18:07:28.258-07:00Escalade de la contestation sociale en Israël<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-Rx7qgYOBmKDoRtsyL731y5xEGhq8jpSqriS8ZVBErQofEg9FGveJA74n5EqV4DFvMX4MbLaZUn2FD7cSEfUoS2Xyo2S0ZhmjoEnyG8sGsyUlru2hZx2AT3mXSNGwhi54ZbLu4wf_B-c/s1600/ALeqM5g3HJZhYwVC9qPV8kVwlEEYKC1jlw.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-Rx7qgYOBmKDoRtsyL731y5xEGhq8jpSqriS8ZVBErQofEg9FGveJA74n5EqV4DFvMX4MbLaZUn2FD7cSEfUoS2Xyo2S0ZhmjoEnyG8sGsyUlru2hZx2AT3mXSNGwhi54ZbLu4wf_B-c/s400/ALeqM5g3HJZhYwVC9qPV8kVwlEEYKC1jlw.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Des manifestants à Tel Aviv le 6 juillet 2011</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>TEL-AVIV —</b> La contestation sociale en Israël est montée d'un cran samedi avec la participation de plus de 300.000 manifestants à Tel-Aviv et dans d'autres villes, venus réclamer la "justice sociale".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette mobilisation, la plus importante dans l'histoire d'Israël sur des sujets sociaux, a montré la vigueur d'une contestation, lancée il y a trois semaines et qui loin de s'essouffler prend encore de l'ampleur.<br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>"Mission accomplie. Nous sommes bien plus nombreux que la semaine dernière"</i>, confie à l'AFP Rachel Atar, une ingénieur en électronique, âgée de 45 ans.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>"Enfin les classes moyennes prennent conscience de leur force"</i> estime Edith Cohen (65 ans), assistante sociale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les organisateurs du mouvement se sont félicités que le nombre des manifestants ait largement dépassé la "masse critique" de 200.000 qu'ils espéraient atteindre, pour contraindre le gouvernement de droite à céder sur leurs revendications.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a évalué quant à lui à "plus 200.000 le nombre de manifestants à Tel-Aviv et 30.000 à Jérusalem", alors que des manifestations moins importantes étaient signalées dans d'autres localités.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Selon la radio militaire et d'autres médias, plus de 300.00 manifestants ont défilé dans tout le pays.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> Lors d'une précédente manifestation, une semaine plus tôt, plus de 100.000 manifestants avaient défilé à Tel-Aviv et dans plusieurs autres villes du pays.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Arborant des drapeaux israéliens et quelques drapeaux rouges, les manifestants à Tel-Aviv ont scandé <i>"le peuple exige la justice sociale"</i>, <i>"le peuple contre le gouvernement"</i> et <i>"nous voulons un Etat providence , tout de suite".</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dans une ambiance de kermesse, ils ont déployé des banderoles appelant notamment à la "solidarité" et une grande affiche avec l'inscription: <i>"ici c'est l'Egypte"</i>, en référence au Printemps arabe et au mouvement de contestation qui a renversé le président égyptien Hosni Moubarak.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les manifestants, dans leur écrasante majorité laïcs, réclament de nombreuses mesures: construction massive de logements pour offrir des locations à bas prix, hausse du salaire minimum, taxes sur les appartements inoccupés et école gratuite à tout âge.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Lors d'un rassemblement devant le ministère de la Défense à l'issue de la manifestation, des représentants de différentes composantes de la société israélienne ont appelé à poursuivre la lutte.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le dirigeant de l'association nationale des étudiants, Izik Shmuli, a dénoncé le "creusement du fossé social". Le rabbin Benny Lau, figure du sionisme religieux, a proclamé qu'Israël <i>"ne mérite pas d'être considéré comme un Etat juif tant qu'il ne suit pas les règles de justice sociale"</i> de la Bible.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'écrivain arabe israélien Sayed Kashua, a pour sa part, dénoncé <i>"les destructions de maisons dans les localités arabes, les saisies de terres"</i> et autres mesures discriminatoires, visant une minorité qui représente 20% de la population globale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A Jérusalem, les manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville puis se sont rendus devant la résidence du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Déclenché à la mi-juillet contre la hausse effrénée du prix des logements, le mouvement social mobilise surtout les classes moyennes. Il est soutenu par les médias, de nombreux artistes et par l'opposition, bien qu'il refuse toute participation de partis.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Regroupant une quarantaine d'organisations sociales, il dénonce la politique de privatisations à outrance menée par les différents gouvernements qui se sont succédés en Israël depuis plusieurs décennies et la dégradation du service public.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">M. Netanyahu a nommé une commission censée ouvrir des négociations avec les dirigeants du mouvement de contestation, justifiant certaines de leurs demandes tout en les accusant de<i> "verser dans le populisme".</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtleUc-TbXmfCRRFoE0kHQM_g99tQWtxoQHxSqMCwyD-9pU9VHXRzs-fCYnHk_sMUOh5G8STVncr8DhMWtFZjBb2aIFPFFvbhx38wpnNoh4HzBk_xBMRMeHoapv5gJSn4Bj8_n3mSK93k/s1600/Logo+AFP.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtleUc-TbXmfCRRFoE0kHQM_g99tQWtxoQHxSqMCwyD-9pU9VHXRzs-fCYnHk_sMUOh5G8STVncr8DhMWtFZjBb2aIFPFFvbhx38wpnNoh4HzBk_xBMRMeHoapv5gJSn4Bj8_n3mSK93k/s1600/Logo+AFP.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-65182110266440661322011-08-06T10:52:00.000-07:002011-08-06T10:52:20.628-07:00L'Egypte débat sur la dose de religion à mettre dans la Constitution<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><h2 class="obs-article-intro" style="text-align: justify;">"Guerre de slogans" entre les forces islamistes et laïcs autour de la future constitution du pays. Interview de Stéphane Lacroix, spécialiste de l'islam politique. </h2><div style="text-align: center;"><u><strong> </strong></u></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgedQElV43_m12OHXAUzCq-R-7wGDmIrBUbTRNVDuatoYEBChcKY81g7UH0KOs998ELU9FfBm8_Mbftv8ByrKqYs0ys6XaS6bT9axMhsSnfQRI3BTDtzugbDrDCaH7l2IHh_AJtDAdqACg/s1600/Egypt_Grunge_Flag_by_think0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgedQElV43_m12OHXAUzCq-R-7wGDmIrBUbTRNVDuatoYEBChcKY81g7UH0KOs998ELU9FfBm8_Mbftv8ByrKqYs0ys6XaS6bT9axMhsSnfQRI3BTDtzugbDrDCaH7l2IHh_AJtDAdqACg/s400/Egypt_Grunge_Flag_by_think0.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><u><strong> </strong></u></div><div style="text-align: center;"><u><strong>Interview de Stéphane Lacroix, chercheur à Sciences-Po Paris, par Judith Chetrit</strong></u></div><br />
<div style="text-align: justify;"><strong>Lors de vos séjours en Egypte à la fin du printemps, avez-vous pu constater une impatience, voire une incompréhension des Egyptiens?</strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div> </div><div style="text-align: justify;">- Oui, très largement. Mais c’est quelque chose de classique dans une <strong>période post-révolutionnaire où personne ne trouve que le changement va assez vite</strong>. La situation en Egypte est particulière car le Conseil militaire supervise la transition et certains considèrent que la volonté de changement de l'institution militaire n'est pas sincère. C'est une question régulièrement posée par les militants d'obédience laïque ou libérale. Ceci peut expliquer pourquoi le <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110804.OBS8076/malaise-de-la-presse-apres-la-comparution-de-moubarak-sur-une-civiere.html" target="_blank">procès de Moubarak</a> a finalement eu lieu mercredi.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">En mai-juin, on ne pensait pas que le procès allait être tenu si rapidement. Le fait que le procès ait eu lieu en présence de Moubarak, et en dépit de son <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110803.OBS8021/le-proces-de-moubarak-est-reporte-au-15-aout.html" target="_blank">ajournement au 15 août</a>, peut <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110803.OBS8030/egypte-le-fantome-du-rais.html" target="_blank">calmer les angoisses</a>. C'est le <strong>signe d'un engagement fort du Conseil militaire</strong>. Toutefois, on n'en est qu'au début et on n'est pas en mesure de savoir sur quoi ce procès va se déboucher.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>Pourquoi existe-t-il cette méfiance à l'égard de l'institution militaire?</strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">- Le Conseil militaire n'a pas de raisons d'être structurellement une institution pro-démocratie. Les <strong>hauts-gradés qui la composent ont fait carrière sous Moubarak,</strong> et certains ont été promus par l'ancien dirigeant. L'armée a su tirer son épingle du jeu en janvier en se rangeant du côté des manifestants mais cette alliance reste fragile et est traversée de suspicions réciproques. L'armée veut conserver sa place et ses privilèges. Néanmoins, peu de gens craignent que l'armée garde le pouvoir et ne le remette pas aux instances civiles. Certains pensent que l'armée fait le jeu des islamistes, d'autres affirment qu'elle fait le jeu des libéraux. L'armée est donc <strong>prise entre le marteau et l'enclume</strong>. Elle aura certainement envie de se désengager d'une situation peu gérable.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>Quels sont les principaux points d'achoppement entre islamistes et libéraux en Egypte?</strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">- Le grand débat actuel est de savoir si la Constitution sera<strong> écrite avant ou après les élections</strong> qui devraient se tenir en octobre ou novembre puisque la date n'a pas encore été fixée par le Conseil militaire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Un choix est à faire : soit la Constitution sera écrite par une assemblée constituante qui résultera du choix des urnes, soit une commission sera nommée avant les élections pour poser les grands principes de la nouvelle constitution égyptienne et dans ce cas-là, l'assemblée qui sera élue ne s'attèlera qu'à la rédaction des détails. Les islamistes préfèrent des élections en amont car ils savent qu'ils ont des bonnes <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110714.OBS7057/l-emergence-des-freres-musulmans.html" target="_blank">chances de faire un bon score,</a> et pourront alors obtenir une Constitution reflétant leur projet. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">A contrario, les forces libérales veulent dès maintenant <strong>inscrire dans le marbre certains principes constitutionnels directeurs</strong>, que les islamistes, même s’ils obtiennent la majorité dans la future assemblée, ne pourront remettre en cause. Il faut savoir qu'au moment du référendum du 20 mars, 77% des Egyptiens, à l’appel des islamistes, ont accepté que les affaires courantes soient régies, jusqu’aux élections, par une version légèrement amendée dela Constitution en vigueur sous Moubarak. Aux yeux des islamistes, cela exclut toute nouvelle activité constitutionnelle avant les élections – ce que les libéraux contestent.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Ce qui est intéressant ici est que <strong>ce sont les islamistes qui se réclament de la démocratie</strong> alors que les libéraux ne disposent pas d'outil démocratique pour légitimer leurs requêtes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>La polarisation politique entre islamistes et libéraux s'est-elle exacerbée depuis la fin de l'ère Moubarak?</strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">- Très clairement, la fracture reste vive. Certains partis tentent de tirer leur épingle du jeu. Par exemple, le <strong>parti du courant égyptien,</strong> qui a fait scission avec les islamistes en juin et est dirigé par d'anciens leaders des jeunesses des Frères musulmans. Ces jeunes, provenant pour la plupart des classes moyennes du Caire, refusent de se laisser enfermer dans des catégories si clivantes. Ils orientent tous leurs débats sur l'économie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Pour l'instant, le débat politique en Egypte revient à savoir quelle est la <strong>dose de religion qu'on mettra dans la Constitution</strong>. La ligne de fracture se concentre sur l'appellation du futur Etat. Sera-t-il un Etat islamique ? Un Etat civil ? C'est davantage un débat de forme qu'un débat de fond, une guerre de slogans en quelque sorte.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Cette polarisation est un<strong> héritage de l'autoritarisme</strong> où le gouvernement montait les islamistes contre les libéraux, et vice-versa, et excluait tout débat sur les idées pour neutraliser les forces politiques. Ceci explique pourquoi les forces politiques ont du mal à instaurer une confiance mutuelle propice à l'unité nationale.</div><div style="text-align: justify;"> </div><strong><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpOjbHqAaMhC_AQL0jfd_M8miwxas9fzg0DaSHNZL5aINWyTwLNTvQxgClniKJCR7h36s3wJUCpp2jqxCw_epLmQ5y6NXBXMB3sF48A2k1jC4qjQHwM4wTnDLtA9D9rJPX_-nJgjBawGQ/s1600/Logo+Nouvel+Obs+Com.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpOjbHqAaMhC_AQL0jfd_M8miwxas9fzg0DaSHNZL5aINWyTwLNTvQxgClniKJCR7h36s3wJUCpp2jqxCw_epLmQ5y6NXBXMB3sF48A2k1jC4qjQHwM4wTnDLtA9D9rJPX_-nJgjBawGQ/s1600/Logo+Nouvel+Obs+Com.jpg" /></a></div><strong><br />
</strong></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-49220117044285614602011-08-04T04:34:00.000-07:002011-08-04T04:34:24.228-07:00Égypte : Que risque Moubarak ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ-t80G3AErQhZQRnDBkp5iMHMwZmtdybx5w4ET4DCxrlav2xO0J9Bt7mdd3IHkyoeAeVEiZrenjmYlLbWFgmnz6aIAHFunSetmCFl0ylb88VsiBRx4eXHkyR00rfecpRaNzcbp9mxupI/s1600/sipa_00622947_000004.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ-t80G3AErQhZQRnDBkp5iMHMwZmtdybx5w4ET4DCxrlav2xO0J9Bt7mdd3IHkyoeAeVEiZrenjmYlLbWFgmnz6aIAHFunSetmCFl0ylb88VsiBRx4eXHkyR00rfecpRaNzcbp9mxupI/s400/sipa_00622947_000004.jpg" width="400" /></a></div><br />
<b>Le procès de l'ancien dictateur égyptien s'est ouvert mercredi. Le pharaon est poursuivi pour meurtre et corruption.</b><br />
<div class="p1" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="p1" style="text-align: justify;">L'image aura fait le tour du monde, celle d'un ancien dictateur déchu, vieillard grabataire allongé sur un brancard et caché par des grilles. Le procès d'Hosni Moubarak, 83 ans, a débuté mercredi 3 août. Un procès pour l'histoire tant le verdict aura une portée internationale, un message envoyé à tous les autres dictateurs du monde, qu'ils aient été balayés comme Zine el Abidine Ben Ali, l'ancien leader tunisien, ou qu'ils poursuivent leur répression, tel Bachar al-Assad en Syrie. </div><div class="p1" style="text-align: justify;"><br />
</div><div> </div><div class="pub300x250 pub" style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="p1" style="text-align: justify;">Cette première apparition en public de l'ancien dictateur depuis sa démission, le 11 février 2011, a provoqué une double réaction. Il y avait ceux qui, à l'ouverture du procès, étaient heureux de voir Moubarak comparaître devant des juges. Il y en avait d'autres qui, mal à l'aise, plaignaient presque l'ancien dirigeant, vieux, malade. </div><div class="p1" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="p1" style="text-align: justify;">Ce choix d'opinion n'a pour l'instant aucune incidence. Il en aura certainement pour l'histoire. Hosni Moubarak est poursuivi pour meurtre et corruption. Il est notamment accusé d'avoir ordonné aux forces armées de tirer sur les manifestant pendant le soulèvement de janvier. « <em>Toutes ces accusations, je les nie complètement </em>», a assuré l'ancien leader égyptien.</div><div class="p1" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="p1" style="text-align: justify;">L’ancien ministre de l’Intérieur et six autres prévenus partagent dans ces accusations. S'il est reconnu coupable de meurtre, Moubarak encourt la peine de mort. Toutefois, la justice égyptienne n'a pas pour habitude d'appliquer cette peine contre un homme malade, âgé de 83 ans.</div><div class="p1" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> Le moment n'est pas venu. Hosni Moubarak subira peut-être le même sort que Saddam Hussein, condamné à mort en 2006 pour crime contre l'humanité. Marid, le procès été ajourné au 15 août. L'ancien président égyptien devra rester à disposition de la justice dans un hôpital près du Caire.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkecjr9pG7E784IeafHPf4cJJOhFa2fzzFdat5lFG0sESUg-NzkaVkA7P1TxTPyJQkJLmtaVhSRwHUOKYZ0dJu4u_DsY-73g0EkhiXQ0iI2f3fzLBRdPWRVwO3005nniWM9WPtrC4f_mA/s1600/Logo+France+Soir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkecjr9pG7E784IeafHPf4cJJOhFa2fzzFdat5lFG0sESUg-NzkaVkA7P1TxTPyJQkJLmtaVhSRwHUOKYZ0dJu4u_DsY-73g0EkhiXQ0iI2f3fzLBRdPWRVwO3005nniWM9WPtrC4f_mA/s1600/Logo+France+Soir.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"> </div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-30383647299902098112011-07-01T10:41:00.000-07:002011-07-01T10:42:23.145-07:00Egypte : Les noctambules reprennent leurs droits<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinqOvFhu6kS3OOjWLzT8tzYdqmHYy-JviFOkR9MnrQDH74eqHyZxiQoHxNFD8s-BAc7c-vIqor6mWJ0FGWOe-dDD0U1ZKS7AZ6jGiS_JwiYOkpF7w7vaJjLy7yX02w4k1L_ERf2Hcy5w8/s1600/lesnoctambules12.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinqOvFhu6kS3OOjWLzT8tzYdqmHYy-JviFOkR9MnrQDH74eqHyZxiQoHxNFD8s-BAc7c-vIqor6mWJ0FGWOe-dDD0U1ZKS7AZ6jGiS_JwiYOkpF7w7vaJjLy7yX02w4k1L_ERf2Hcy5w8/s400/lesnoctambules12.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="color: maroon; font-family: Arial; font-size: 10pt;">Couvre-feu .</span><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Depuis le 28 janvier et après 138 jours d’application, les forces armées ont décidé d’annuler cette mesure. Les Egyptiens, habitués à rester tard dans la rue, reprennent leur style de vie.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><br />
<span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;">C’est un jeudi exceptionnel. Il est 2h du matin. Le 16 juin. C’est le premier week-end après l’annulation totale du couvre-feu. Cafés, restaurants, hypermarchés, magasins et petites échoppes continuent à ouvrir leurs portes et à accueillir des clients. La capitale semble reprendre son style de vie et les Cairotes sont là dans les rues pour célébrer cette liberté tant attendue. Embouteillages, agitation inhabituelle, un va-et-vient incessant de citoyens de tout âge. Une présence sécuritaire exceptionnelle, des klaxons qui arrivent de partout comme s’il s’agit de noces collectives. Une capitale en fête et un retour à la normale pour les Egyptiens qui, de nature, adore veiller, et se balader tard la nuit dans les rues du Caire. « Une bouffée d’air, le sang circule de nouveau dans nos artères », c’est ainsi que qualifie un père de famille la décision d’annuler le couvre-feu. </span></div><div style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span> </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> A 2h du matin, aucun indice ne semble révéler que cette capitale ait connu un couvre-feu. Des visages souriants, un sentiment d’exaltation et de joie se lit sur les visages des passants. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> « On comptait les jours qui nous séparaient de cette date buttoir. Nous étions presqu’enfermés à la maison. La présence du couvre-feu avait un effet psychologique sur nous tous, car elle voulait tout simplement dire que la vie n’a pas encore repris son cours normal », dit Am Khaïry, fonctionnaire. Accompagné de sa femme et de ses deux filles, il s’est rendu sur le pont du 6 Octobre, a garé sa voiture et a fait la balade à pied avec sa famille. Ils se sont promenés au bord du Nil, respirant la brise de l’été. Comme s’ils étaient en train de découvrir de nouveau ce beau visage d’une capitale qui leur manquait tant. Une balade que cette famille avait l’habitude de faire durant les mois chauds d’été. </span></div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b> <span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;">Une mesure discutée </span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> En effet, la décision d’annuler le couvre-feu a été prise par le Conseil suprême des forces armées suite à « une amélioration de la situation », comme l’a indiqué le communiqué publié par le Conseil. Imposé depuis le 28 janvier, le vendredi de la colère, après de violentes émeutes, le couvre-feu était en vigueur dans 3 grandes villes d’Egypte : au Caire, à Alexandrie et à Suez. Ces villes qui ont connu les confrontations les plus sanglantes entre les manifestants et les forces de sécurité. A l’origine, ce couvre-feu de larges horaires de l’après-midi, commençant à 15h et toute la nuit jusqu’à 6h du matin. Suite à une seconde réduction, il est interdit de se trouver dans les rues entre 17h et 7h du matin. Le 12 février, l’armée a allégé le couvre-feu de minuit à 6h. Ensuite, le couvre-feu a été réduit à trois heures, entre 2h et 5h.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Quelques jours après l’annulation complète du couvre-feu, Le Caire grouille de monde. On est sur le pont Qasr Al-Nil. Il est 3h du matin mais cela n’empêche pas les taxis de circuler et les vendeurs d’exposer leurs marchandises. On trouve de tout : jouets, fruits secs, friandises ou barbes à papa. D’autres offrent, lors de ces veillées nocturnes, du yaourt, des œufs et du sémit. Mohamad met sur sa tête un panier. Celui-ci, avant la révolution, était vendeur de tee-shirts et de serviettes à Al-Azhar, quartier touristique du Caire, mais il a décidé de changer de métier après la révolution, car plusieurs pays ont décidé d’évacuer leurs ressortissants vivant en Egypte comme les Etats-Unis, l’Australie, la France, la Chine et le Royaume-Uni aussi. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> « Termess ! Termess ! », crie un autre vendeur, proposant à ses clients ses lupins jaunes. « Notre revenu est aujourd’hui très modeste. Je gagnais entre 70 et 100 L.E. par jour avant la révolution. Je pense que l’annulation du couvre-feu fera revenir ces beaux jours », raconte Am Dahi, originaire d’Assiout, qui se déplace sur le pont de 6 Octobre depuis 30 ans. Les foules de passants présents dans la rue à cette heure semblent rassurer ce vieux vendeur. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> De l’autre côté du pont, le bruit des klaxons et des youyous annoncent l’arrivée d’un couple de nouveaux mariés. Ils sont originaires de Zawya Al-Hamra, un quartier populaire du Caire. Ils sont venus avec leurs frères, leurs amis et les jeunes qui veulent célébrer cet événement exceptionnel. Ce n’est pas par hasard s’ils ont choisi de le célébrer ce jour-là. « Nous avons profité de la levée du couvre-feu et nous avons l’intention de rester jusqu’à l’aube à danser dans la rue. Nous n’avons pas les moyens pour faire nos noces ailleurs. Le pont est un lieu idéal pour nous », dit Ragab, le jeune marié. De l’air frais, une vue sur le Nil et aussi la participation des passants. « On a d’ici le même panorama que celui des hôtels cinq étoiles qui donnent sur le Nil », poursuit-il, en se déplaçant avec sa femme pour prendre quelques photos avec la famille et les amis qui les accompagnent.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Non loin d’ici, à la place Tahrir, ou la place de la Libération, on a l’impression de mettre le pied dans un parc public. Des centaines de jeunes, des amoureux, des familles qui discutent, des enfants qui jouent au ballon ou à cache-cache. Certains vendeurs tiennent des drapeaux alors que des jeunes proposent aux enfants de leur dessiner le drapeau égyptien sur le visage contre une somme modeste. Au centre de la place, un jeune musicien, Magdi, chante des chansons patriotiques, au rythme de sa guitare. Sa voix mélodieuse donne plus de charme à la nuit. « Nous sommes vraiment au comble de la joie d’avoir l’opportunité d’assister à une telle soirée splendide en plein air après la levée du couvre-feu », disent les femmes. Portant une djellaba et un foulard noirs, Fatma est assise sur le sol et semble jouir de la musique. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b> <span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Tahrir place foraine </span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Non loin d’elle, des jeunes viennent d’arrêter trois baltaguis qui tentaient d’embarrasser les passantes. Les jeunes de la place les ont suivis jusqu’à la rue Talaat Harb et les ont livrés à la police. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> En effet, la présence de la police se fait facilement remarquer cette nuit-là. A 1h du matin, ils ont dressé des barrières à l’entrée de certains quartiers et font des points de contrôle. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Ali est un livreur à McDonald’s. Ce restaurant vient de reprendre ses horaires d’avant la révolution, à savoir 24 heures sur 24. Une décision qui inquiète ce jeune livreur qui devra circuler en moto tard la nuit dans les rues du Caire. « Durant le couvre-feu, nous étions obligés de passer la nuit au sein du restaurant. Je partais à 7h du matin. Nous avons complètement fermé nos portes le 28 janvier. Nous avons souffert de grosses pertes. Aujourd’hui, nous espérons que les choses changeront », dit Ali. « Aujourd’hui et après la fin du couvre-feu, on ouvre de nouveau 24h sur 24. Nos pertes ont atteint les 30 % en temps de crise », se plaint le directeur de l’antenne. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> A la rue Gameat Al-Dowal à Mohandessine, quartier huppé du Caire, toutes les échoppes sont ouvertes. Mais, la prudence est de mise. « Aujourd’hui, nous sommes plus optimistes même si les clients se font rares. Pour nous, le couvre-feu a été la cause de lourdes pertes économiques. L’été est pour nous une saison fructueuse. Notre principale clientèle est composée des touristes des pays du Golfe. Ces derniers sont habitués à se rendre dans le magasin après 2h du matin », raconte un propriétaire d’un magasin de chaussures à Gameat Al-Dowal. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b> <span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Le show de minuit</span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Devant le cinéma Al-Tahrir à Doqqi. C’est le spectacle Midnight. Un spectacle qui était annulé lors des cinq derniers mois. « Nous souhaitons que les clients reviennent. L’été est la saison la plus importante de toute l’année. Pourtant, on compte à peine 40 chaises sur un total de 160. Le pire est que les producteurs des films ont décidé de reporter la parution de leurs films, car ils ont peur des pertes », se plaint le guichetier.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Au sein du café Cilantro, situé à Midane Al-Messaha à Doqqi, les clients sont là. Les antennes situées à Zamalek, Mohandessine et Héliopolis et qui travaillaient 24h sur 24 ont repris ces horaires. « En moins d’une semaine et après la levée du couvre-feu, les fidèles de notre café, et surtout les veillées nocturnes sont de retour. Les taux de vente ont réalisé une hausse de 90 % ces derniers jours », précise le directeur du café. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Devant le supermarché Metro, Magdi fait ses courses de la semaine tard la nuit. Durant le couvre-feu, ce supermarché fermait ses portes à minuit pour que les employés puissent se rendre chez eux avant 2h du matin. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Satisfait de ces nouveaux horaires, cet ingénieur, qui habite à Madinet Nasr, n’ose plus se rendre à Carrefour où il avait l’habitude de faire ses courses. « Situé sur l’autoroute de Qattamiya, il est très dangereux de s’y rendre à cause des baltaguis avec la présence timide de la police », explique Magdi. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Sur sa page Facebook, le Conseil suprême des forces armées avait fait un sondage pour connaître l’avis des citoyens sur le prolongement ou l’annulation du couvre-feu. 54 000 ont considéré que le fait de le prolonger jusqu’aux élections présidentielles en décembre 2011 est une bonne idée, alors que 15 000 étaient en faveur de son annulation. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> Une chose est sûre : les choses ne vont pas changer du jour au lendemain et les Egyptiens vont mettre du temps pour se sentir en sécurité. </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> C’est presque l’aube du vendredi, la famille de Hagg Hicham a décidé de terminer sa tournée dans les rues de la capitale par une pause café à la Tour du Caire. Ils contemplent le lever du soleil, respirent cet air de liberté et jettent un coup d’œil admirateur sur une capitale qui, malgré tous ses maux, a toujours cet art de fasciner.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"> </span><b><span style="font-family: Arial; font-size: 10pt;">Manar Attiya</span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgviKJoqJyjrOQnMbGs2dwrUD8HnIpQkX4JboC8oVdDX7Vj0bFum0_bsLMCqq3OzOBdBpCpeUgxdFNU8tUnM7Eu-zo9TMNhVrmD4V4Y8fRMhfTcEZJSWPHDbW9gf0u3HcIcaQzBerACbiU/s1600/Logo+Al+Ahram.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgviKJoqJyjrOQnMbGs2dwrUD8HnIpQkX4JboC8oVdDX7Vj0bFum0_bsLMCqq3OzOBdBpCpeUgxdFNU8tUnM7Eu-zo9TMNhVrmD4V4Y8fRMhfTcEZJSWPHDbW9gf0u3HcIcaQzBerACbiU/s1600/Logo+Al+Ahram.gif" /></a></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjchyphenhyphenKlkyJ46zgkwQEU5b-s5OMoXXoQMogC1hk7ZFyunmb7VyUPVlSsUF2bVFk4TvRLX9rRlZmWNhZz7feNtOJVZcN3VnJJsYnhn2N8ZBSJR9XFh9HoXc9K-cOkFUh89Gl__cfptkgYYBY/s1600/Logo+Al+Ahram+Hebdo.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjchyphenhyphenKlkyJ46zgkwQEU5b-s5OMoXXoQMogC1hk7ZFyunmb7VyUPVlSsUF2bVFk4TvRLX9rRlZmWNhZz7feNtOJVZcN3VnJJsYnhn2N8ZBSJR9XFh9HoXc9K-cOkFUh89Gl__cfptkgYYBY/s1600/Logo+Al+Ahram+Hebdo.gif" /></a></div><div class="MsoNormal" style="text-align: right;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-20496175432379642022011-07-01T10:30:00.000-07:002011-07-01T10:32:27.220-07:00Egypte: "La révolution de la deuxième colère"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="entete" style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBDU5JnzltOjosn7IMiUtvdymFq3jKaFSg8OvARBYRoDiQoUo4xALIkKAowe-B_qVjTqE5UKKNzPCL7IcXEtLTrA-G2-gSVcBXF9tkXccagtvE5hvdvC5yjmFkPATbQ-NnneIsKXKzGgY/s1600/739275_a-protester-wipes-his-eyes-after-being-affected-by-tear-gas-in-front-of-the-interior-ministry-in-cairo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBDU5JnzltOjosn7IMiUtvdymFq3jKaFSg8OvARBYRoDiQoUo4xALIkKAowe-B_qVjTqE5UKKNzPCL7IcXEtLTrA-G2-gSVcBXF9tkXccagtvE5hvdvC5yjmFkPATbQ-NnneIsKXKzGgY/s400/739275_a-protester-wipes-his-eyes-after-being-affected-by-tear-gas-in-front-of-the-interior-ministry-in-cairo.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les manifestants ne résistent pas à l'envoie de grenades lacrymogène, ce mercredi 29 juin 2011.Réunis devant le ministère de l'Intérieur,ils ont été repoussé par les forces de sécurité</td></tr>
</tbody></table><h2 class="p"> </h2><h2 class="p">Des heurts violents ont éclaté cette semaine entre des forces de sécurité et des manifestants au Caire. Les méthodes de répression rappellent celles utilisées par le régime passé.</h2></div><div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dans la nuit de mardi à mercredi ont éclaté <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/monde/egypte-affrontements-place-tahrir_1007399.html" target="_self">des heurts dans le quartier d'Agouza,</a> près du théâtre, où s'étaient réunies de nombreuses familles de victimes de la <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/monde/revolution-en-egypte_956339.html" target="_self">révolution du 25 janvier.</a> Dès la tombée de la nuit, des groupes rejoignent la place Tahrir, épicentre de la révolution égyptienne. Les émeutes reprennent sur la place, avec une violence qu'on croyait révolue en Egypte. A l'origine de ce regain de violence et de colère, des heurts entre des policiers et des familles de victimes, réunis au théâtre d'Agouza pour réclamer le jugement des responsables de la répression. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les jugements tardent et exaspèrent de nombreux parents de martyrs, morts pour la liberté et la chute du système, plus de quatre mois après le départ d'Hosni Moubarak. <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/monde/egypte-manifestations-en-souvenir-de-khaled-said_1000024.html" target="_self">La famille de Khaled Saïd </a>a appris ce jeudi par la cour de justice d'Alexandrie, le report du procès des deux policiers incriminés dans la mort de celui qui était devenu le symbole de la violence du régime. Une décision qui conforte l'idée répandue que le régime passé est toujours là. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="title" style="text-align: justify;"><b>Témoignage</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Une jeune Egyptienne, témoin de cette explosion de violence, <a href="http://theangryegyptian.wordpress.com/2011/06/29/june28-the-second-coming-of-rage/" target="_blank">raconte...</a> "Il est environ 18 heures. J'étais au sit-in des familles de victimes organisées à Maspero. Je trouvais l'endroit inhabituellement vide. J'ai appris qu'un groupe s'était rendu à une marche commémorative à Agouza. Je n'étais pas en mesure de déterminer qui avait organisé cette célébration et pourquoi des familles avaient décidé de quitter le sit-in pour se rendre à Agouza. A leur retour d'Agouza, un groupe a montré les images de la répression et raconté la violence des affrontements avec les forces de sécurité." </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Déclenchés par le refus des policiers de laisser entrer les personnes soutenant les familles des martyrs, les affrontements s'enveniment rapidement et gagnent en violence minute après minute. "Immédiatement la police est arrivée et a commencé à tirer des grenades lacrymogènes et à utiliser des Tasers contre les manifestants." </div> <br />
<div class="title" style="text-align: justify;"><b>Rendez-vous le 8 juillet</b></div><div class="title" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Depuis, <a href="http://www.almasryalyoum.com/en/node/473141" target="_blank">les appels à manifester le 8 juillet </a>ne cessent de circuler sur Facebook et dans les quotidiens égyptiens comme <i>Masry al-Yioum</i> et <i>al-<a href="http://www.shorouknews.com/ContentData.aspx?id=493148" target="_blank">Chorouk</a></i>(en arabe), qui titre sur "la révolution de la deuxième colère". Nombres de jeunes partis et de militants demandent aux Egyptiens de descendre place Tahrir et menacent de rester jusqu'à la démission du Premier ministre Issam Charaf et de son gouvernement chargée des affaires courantes. Le jugement public des symboles du régime passé, impliqués dans la mort de manifestants, figurent parmi les premières conditions des chabab (jeunes) de la place Tahrir. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"Nous annonçons le début des manifestations ouvert jusqu'à la réalisation de l'ensemble des demandes de la révolution." Au regard de la violence utilisée contre les manifestants et les familles de martyr ce mardi, "la révolution n'a pas réussi et les droits restent pillés", conclut un militant dans le quotidien <i>Masry al-Yioum</i>. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="title" style="text-align: justify;"><b>Répression digne du régime passé </b></div><div class="title" style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce regain de violence a aussi montré que les méthodes de répression ne changent pas, malgré la révolution. Mardi soir, le ministère de la Santé évoquait déjà plus de 1400 blessés au cours des affrontements. Les manifestants, interrogées par la chaîne Al-Jazeera ne comprennent pas que les armes associées au régime policier d'Hosni Moubarak soient à nouveau utilisées contre les manifestants. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le rendez-vous des législatives est encore loin pour de nombreux militants qui attendent des changements rapides au sein de la direction du pays, qui n'a rien de révolutionnaire. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiETmkrvyVDrAtjGUf1HjyR9CPMdxFJCd_Sn3p3i8t8NPwqFmmlRoIDdF57jLAHGwPvhL9rJgcIvKVvc1tgR9dLLy3Xj3OJ9S0cGTCVukEkSoXaSJasxjwdeCYlFHfHPRr329avp8FfoM8/s1600/Logo+Lexpress.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiETmkrvyVDrAtjGUf1HjyR9CPMdxFJCd_Sn3p3i8t8NPwqFmmlRoIDdF57jLAHGwPvhL9rJgcIvKVvc1tgR9dLLy3Xj3OJ9S0cGTCVukEkSoXaSJasxjwdeCYlFHfHPRr329avp8FfoM8/s1600/Logo+Lexpress.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-67493980280929722242011-06-28T09:18:00.000-07:002011-06-28T09:18:21.190-07:00Egypte : un Mickey barbu provoque l'indignation des salafistes<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZwVNCysTZXiMgYGEL3Nx3F5yWUz3l0BG_vQkXTaH4s27ManwQhhDKDK9lPqFXzQqfQfLO7CbaZGzqTgjaDCoXawjnd3U2pPgvhuiTJIFBtr70jspDfDti3OlRscx_oeqAqDAANwgNZJc/s1600/bearded-mickey.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZwVNCysTZXiMgYGEL3Nx3F5yWUz3l0BG_vQkXTaH4s27ManwQhhDKDK9lPqFXzQqfQfLO7CbaZGzqTgjaDCoXawjnd3U2pPgvhuiTJIFBtr70jspDfDti3OlRscx_oeqAqDAANwgNZJc/s400/bearded-mickey.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">LE CAIRE (AP) — Ce n'est pas la première fois que Naguib Sawiris déclenche les foudres pour ses positions sur l'islam en Egypte: ce chrétien, grand manitou des télécommunications, vient à nouveau d'attiser la colère des islamistes ultra-conservateurs en publiant sur Internet un dessin humoristique représentant un Mickey affublé d'une barbe et une Minnie d'un voile lui dissimulant le visage.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div> </div><div style="text-align: justify;">Pour les salafistes, cette image mise en ligne sur Twitter tourne leur religion en ridicule. Ces islamistes tenants de la ligne dure ont lancé une campagne en ligne appelant les musulmans en Egypte à boycotter Mobinil, l'entreprise de téléphonie mobile de Naguib Sawiris. Lundi, les actions de Mobinil et d'Orascom Telecom, fondée par le magnat des télécommunications, ont chuté à la bourse d'Egypte.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Riche propriétaire d'entreprises de médias, Naguib Sawiris défend une Egypte laïque. Après le départ le 11 février du président Hosni Moubarak sous la pression d'un soulèvement populaire, il a lancé un parti politique qui plaide en faveur d'une séparation entre l'Etat et la religion.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">A la suite des plaintes suscitées par la diffusion du dessin sur Mickey et Minnie il y a quelque jours, Naguib Sawiris s'est fendu d'excuses vendredi sur Twitter et affirmé qu'il s'agissait d'une plaisanterie. "Je présente mes excuses à ceux qui ne l'ont pas pris pour une blague, je pensais juste qu'il s'agissait d'une image drôle" qui n'avait rien à voir avec une marque d'"irrespect. Je suis désolé", a-t-il écrit.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Mais des internautes n'ont pas du tout goûté son sens de l'humour: de nouveaux groupes ont fleuri sur Facebook et rapidement gagné plus de 60.000 membres, appelant à un boycottage de son entreprise de téléphonie mobile. "Si vous êtes vraiment un musulman et que vous aimez votre religion, boycottez ses projets", a exhorté un groupe baptisé "Nous plaisantons, Sawiris". "Nous devons couper la langue à toute personne attaquant notre religion."</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Un autre groupe nommé "Nous te détestons Mickey Sawiris" dépeint l'homme d'affaires égyptien en Mickey Mouse, la souris humanoïde emblématique de l'univers Disney. Son mot d'ordre: "Non aux moqueries contre l'islam."</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">A cet assaut sur le Web s'ajoutent des ripostes judiciaires: au moins 15 avocats salafistes ont intenté des actions en justice accusant Naguib Sawiris d'outrage à la religion, a rapporté un responsable du bureau du procureur général.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Les dessins humoristiques représentent en Egypte une nouvelle source des tensions communautaires, qui ont déjà débouché sur des violences en un certain nombre d'occasions dans la période de transition chaotique post-Moubarak.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Un religieux salafiste, Mazen el-Sersawi, a tancé Naguib Sawiris lors d'une apparition à la télévision. "Honte à vous", s'est-il exclamé. "Comment un homme de ce type peut-il plaisanter sur les musulmans dans un pays au bord de la discorde communautaire. Si c'est juste une plaisanterie, pourquoi ne représentez-vous pas Mickey en moine ou en religieuse?".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Naguib Sawiris n'en est pas à sa première sortie controversée sur l'islam. En 2007, il s'était exprimé contre le voile islamique. "Je ne suis pas contre le voile... mais quand je marche dans la rue, j'ai l'impression d'être un étranger", avait-il dit dans un média local.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Les salafistes, des fondamentalistes sunnites prônant un retour à l'islam des origines, se distinguent par leur apparence et leurs tenues vestimentaires. Dans de nombreux secteurs du Caire, les femmes portent le niqab, un voile laissant apparaître les yeux, plutôt que le foulard qui dissimule seulement les cheveux. Les hommes portent de longues barbes et se rasent souvent la moustache.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> La campagne contre Sawiris montre combien ses revendications pour une Egypte laïque gênent les islamistes. Elle pourrait également aboutir à diviser l'opinion publique à l'approche des législatives cruciales, programmées pour septembre</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggdsksSK6jEUUliq2b_iGAXkP_vWYQorT9WTTLgTxZMBJ4t_XSETzo4GRtz648cINslyxqtKFR9MLF0dYVNxy5tGffPrN1WxhpQHMow8Eu4r8Gvq1ruQdmhIk_RIFeS4510c44ktef44Q/s1600/Logo+AP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggdsksSK6jEUUliq2b_iGAXkP_vWYQorT9WTTLgTxZMBJ4t_XSETzo4GRtz648cINslyxqtKFR9MLF0dYVNxy5tGffPrN1WxhpQHMow8Eu4r8Gvq1ruQdmhIk_RIFeS4510c44ktef44Q/s320/Logo+AP.jpg" width="320" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;"> </div><br />
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<div style="text-align: justify;"> </div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-37226465325291983812011-06-27T05:14:00.000-07:002011-06-27T05:14:26.332-07:00La CPI lance un mandat d'arrêt contre Mouammar Kadhafi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkCOQFxB0Yah3svc6K9r3Jj6KnIsaal4x0yaFhuPn0eapx761AqvON-qWEYz_idmYlPSHOMf8s9TwWQGPxG0Y7pWQZc7DEJyS3bAgoQVzjCflXk-ZIAVkAAaXaus33dteypc2Pl_Gtq0E/s1600/cpi-new.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkCOQFxB0Yah3svc6K9r3Jj6KnIsaal4x0yaFhuPn0eapx761AqvON-qWEYz_idmYlPSHOMf8s9TwWQGPxG0Y7pWQZc7DEJyS3bAgoQVzjCflXk-ZIAVkAAaXaus33dteypc2Pl_Gtq0E/s400/cpi-new.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont lancé un mandat d'arrêt contre Mouammar Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi, pour crime contre l'humanité. </b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé lundi la délivrance d'un mandat d'arrêt à l'encontre de Mouammar Kadhafi pour crimes contre l'humanité commis en Libye depuis le 15 février.<br />
<br />
"La chambre délivre, par la présente, un mandat d'arrêt contre Mouammar Kadhafi", a déclaré la juge Sanji Mmasenono Monageng, lors d'une audience publique à La Haye.<br />
<br />
Les juges ont également délivré des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité à l'encontre du fils de M. Kadhafi, Seif Al-Islam, et du chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi.<br />
<br />
Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait le 16 mai demandé aux juges des mandats d'arrêt contre les trois hommes. Il les accuse d'être responsables de meurtres et de persécutions commis par les forces de sécurité libyennes sur la population civile depuis l'éclatement de la révolte mi-février, notamment à Tripoli, Benghazi et Misrata.<br />
<br />
Saisi par le Conseil de sécurité des Nations unies le 26 février, le procureur de la CPI avait ouvert son enquête le 3 mars.<br />
<br />
La révolte en Libye a fait des milliers de morts, selon le procureur de la CPI. Elle a en outre entraîné la fuite à l'étranger de près de 650.000 Libyens et le déplacement à l'intérieur du pays de 243.000 autres, selon l'ONU.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh11FZxlkHJv80oIPttGs-8CYYS70PvOzFrJd6saI8fmQ91eItR7KS7xUcE0w0OVOFarXh3dF_6YSaOdRpO2as69ORqBGAISMH0qLZtVBzR0DyIXltvzKRLVnid30WWWuJfSU1cbI-F8sU/s1600/Logo+AFP.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh11FZxlkHJv80oIPttGs-8CYYS70PvOzFrJd6saI8fmQ91eItR7KS7xUcE0w0OVOFarXh3dF_6YSaOdRpO2as69ORqBGAISMH0qLZtVBzR0DyIXltvzKRLVnid30WWWuJfSU1cbI-F8sU/s1600/Logo+AFP.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-72157128169621812352011-06-17T02:25:00.000-07:002011-06-17T02:25:29.141-07:00L'arrestation d'un «espion» israélien fait jaser l'Égypte<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYqW0gcurFDucNSKymQvLbaMLK6zbQmx9J3blDb1Y1Y0tyu7S0uyxHgxlVsermKRv0YZ4Kyr8sL5HK-gvrQ3sfredqlSjIF1BiRHDiFcEIKTIx1WI4t2VlZIlknmtJGWMUx4E3bNtYT8M/s1600/ad8fe7ba-971f-11e0-a613-83b9bdf71b00.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYqW0gcurFDucNSKymQvLbaMLK6zbQmx9J3blDb1Y1Y0tyu7S0uyxHgxlVsermKRv0YZ4Kyr8sL5HK-gvrQ3sfredqlSjIF1BiRHDiFcEIKTIx1WI4t2VlZIlknmtJGWMUx4E3bNtYT8M/s400/ad8fe7ba-971f-11e0-a613-83b9bdf71b00.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span class="leg">Les journaux égyptiens affichent tous Ilan Grapel en une.</span></td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><h2 style="text-align: justify;">Ilan Grapel est accusé par les autorités du Caire d'agir pour le compte du Mossad. </h2><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Son visage juvénile s'affiche à la une des journaux égyptiens. Ici attablé devant une bière dans un café cairote, là sur la place Tahrir, épicentre de la révolution, avec une pancarte en arabe critiquant Barack Obama. À en croire les autorités égyptiennes, Ilan Grapel, un Américano-Israélien de 27 ans, est un agent du Mossad qui se livrait à des activités d'espionnage «dans le but de porter atteinte aux intérêts économiques et politiques du pays». Selon le parquet, qui l'a placé en détention préventive pour quinze jours, il est entré en Égypte «en se faisant passer pour un journaliste». Des sources judiciaires l'accusent d'avoir cherché à provoquer des tensions entre les jeunes révolutionnaires et l'armée, ainsi qu'entre musulmans et coptes. Une accusation reçue avec scepticisme par nombre d'experts égyptiens, qui soulignent que le jeune homme n'a pas le profil d'un spécialiste des missions secrètes. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div> </div><div style="text-align: justify;">L'ambassade d'Israël au Caire n'a fait aucun commentaire. À Tel-Aviv, le ministère des Affaires étrangères et le Mossad ont nié qu'Ilan Grapel agisse pour le compte du gouvernement israélien. Selon son père, il s'était rendu en Égypte en tant que volontaire pour une agence d'aide aux réfugiés. Un de ses amis, cité par le <i>Jerusalem Post</i>, le décrit comme un «activiste de gauche pro-arabe», bien qu'il ait fait son service militaire dans une unité parachutiste de l'armée israélienne et qu'il ait été blessé par le Hezbollah au Liban-Sud en 2006.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Qui est vraiment Ilan Grapel? Pour les observateurs au Caire, ce n'est pas le plus important: la question est surtout de savoir quel but recherchent les autorités qui ont déjà expulsé le mois dernier un diplomate iranien accusé d'espionnage. Un diplomate européen y voit «une nouvelle illustration de la politique de rupture» avec le régime d'Hosni Moubarak, jugé trop conciliant avec Israël. L'Égypte a suspendu ses livraisons de gaz naturel à prix bradés et rouvert le terminal de Rafah, allégeant le blocus de Gaza. Autant d'initiatives saluées par l'opinion publique, dont un récent sondage a montré qu'elle était favorable à une remise en question du Traité de paix avec Israël. «On peut aussi y voir une tentative de la part des services de sécurité de redorer leur blason, sérieusement écorné par la révolution», ajoute le diplomate européen. Le blogueur Hossam el-Hamalawy suspecte, lui, une autre explication: «L'armée pourra désormais accuser quiconque la critique d'agir pour le compte d'Israël»…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5befV1V24OxmgaZhXdOlRebRobhk68ixQr0-p3I5D0oj-2K9dsehI6P9IBjCTgWPDhT-Q2Nqn48Mo2lTv1C4ONxRq6rfix4Fy9UU0IisGLX3zxFNAgtPNKFI7FlrUO5HqpRsqR4vhw8M/s1600/Logo+Le+Figaro.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5befV1V24OxmgaZhXdOlRebRobhk68ixQr0-p3I5D0oj-2K9dsehI6P9IBjCTgWPDhT-Q2Nqn48Mo2lTv1C4ONxRq6rfix4Fy9UU0IisGLX3zxFNAgtPNKFI7FlrUO5HqpRsqR4vhw8M/s320/Logo+Le+Figaro.gif" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-87049038487486375602011-06-11T08:41:00.000-07:002011-06-11T08:41:39.123-07:00Libye: Ankara a offert à Kadhafi des garanties pour un exil<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYxeqXP2WCkuQF3suPNSFFRoxaDvJKAORy92DevNMxZdUdXoFhVD0dp-dpP20H7939WXWwSpHHK6hcKRGp4DqF5Th6lLG_lc37djgER6OWx44Mvq4uj1tuHNSsPAMjjFTF1MU-LLZX1V8/s1600/ALeqM5jjmSCQbL7Pel8f1LYY8WXQ6U6eug.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYxeqXP2WCkuQF3suPNSFFRoxaDvJKAORy92DevNMxZdUdXoFhVD0dp-dpP20H7939WXWwSpHHK6hcKRGp4DqF5Th6lLG_lc37djgER6OWx44Mvq4uj1tuHNSsPAMjjFTF1MU-LLZX1V8/s400/ALeqM5jjmSCQbL7Pel8f1LYY8WXQ6U6eug.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>TRIPOLI —</b> La Turquie a offert à Mouammar Kadhafi des "garanties" pour un exil, mais le dirigeant libyen contesté n'a pas donné suite à cette proposition, bombardant au contraire à nouveau l'enclave rebelle de Misrata.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le colonel Kadhafi "n'a pas d'autre solution que de quitter la Libye, avec une garantie qui lui sera donnée... Nous lui avons donné cette garantie. Nous lui avons dit que nous apporterions notre aide pour qu'il soit envoyé là où il le souhaite", a déclaré le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"Selon la réponse qu'il nous donnera, nous soumettrons cette question à nos alliés (de l'Otan), mais malheureusement, nous n'avons pas reçu de réponse jusqu'à présent", a-t-il ajouté.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Seul pays musulman de l'Alliance, la Turquie ne participe pas aux raids aériens visant depuis le 19 mars le régime de M. Kadhafi qui refuse de quitter le pouvoir et reste combatif malgré les pressions, les sanctions et l'isolement internationaux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Malgré cette nouvelle tentative de médiation, Tripoli a poursuivi ses attaques contre les rebelles, rouvrant le front de Misrata, cette enclave tenue par l'insurrection à 200 km à l'est de la capitale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Au moins 20 personnes -civils et rebelles- ont ainsi perdu la vie vendredi, et plus de 80 blessées dans un bombardement à la roquette de type Grad, à l'artillerie lourde et aux obus de chars, a dit la rébellion.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Assiégés et pilonnés pendant deux mois, les rebelles avaient réussi à desserrer l'étau de la ville début mai.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">De son côté, l'Otan, qui a prolongé son mandat de trois mois, jusqu'à fin septembre, a visé jeudi 14 cibles du régime dans cette région.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Des chasseurs britanniques ont eux détruit vendredi quatre chars "cachés dans un verger" près de la ville d'Al-Aziziyah au sud-ouest de Tripoli, selon le ministère de la Défense. Les Tornado et Typhoon de la Royal Air Force ont également bombardé une base militaire à Al-Mayah près de la capitale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Près de trois mois après le début des opérations de la coalition, sous mandat de l'ONU, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a évoqué un manque d'investissements politiques et militaires de la part des alliés occidentaux de l'Alliance. Ces "lacunes" pourraient "compromettre" l'efficacité de la mission passée sous commandement de l'Otan le 31 mars, a-t-il averti.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La Norvège, qui contribue avec six chasseurs F-16 aux frappes en Libye, a malgré tout annoncé qu'elle mettrait fin à sa participation aux opérations le 1er août, alors que les Pays-Bas vont prolonger la leur de trois mois.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Sur le front humanitaire, trois nouveaux bateaux de migrants partis de Libye sont arrivés sur l'île italienne de Lampedusa avec 667 personnes dont des femmes et des enfants.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"Quatre autres bateaux, dont deux en difficulté, vont arriver. Nous préparons une opération pour les secourir", ont indiqué les gardes-côtes italiens. "Ce sont tous des Africains sub-sahariens qui arrivent de Libye".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Près de 900.000 personnes ont ainsi pris le chemin de l'exode depuis le début du conflit en Libye qui, lancé le 15 février par une révolte contre le pouvoir, a fait aussi des milliers de morts, selon des agences de l'ONU.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Diplomatiquement, une délégation du gouvernement libyen a été reçue vendredi à Nouakchott par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Président du comité de chefs d'Etat de l'Union africaine chargé de trouver une solution négociée au conflit, il avait déclaré à l'AFP que "Kadhafi ne peut plus diriger la Libye".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C'était la première fois qu'un haut dirigeant de l'UA appelait ouvertement au départ du colonel au pouvoir depuis 42 ans, l'UA défendant depuis le début sa "feuille de route" prévoyant une cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMNWIuazMBAdzPUwI7hq_8NU7Dyu2Nt1QAYo_hxy66CW8Do6DMEzoRPcE0VL06gV7Ji41oikiXUXRb-K8_oAu0taMehqe7T2quxg4OhZWIq3Im01KpfnU-WtF4YAtJgSGbkyTn2kXp9WQ/s1600/Logo+AFP.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMNWIuazMBAdzPUwI7hq_8NU7Dyu2Nt1QAYo_hxy66CW8Do6DMEzoRPcE0VL06gV7Ji41oikiXUXRb-K8_oAu0taMehqe7T2quxg4OhZWIq3Im01KpfnU-WtF4YAtJgSGbkyTn2kXp9WQ/s1600/Logo+AFP.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-2799049946989403432011-06-10T05:27:00.000-07:002011-06-10T05:27:02.825-07:00Egypte: la police, honnie mais indispensable, dilemme du nouveau pouvoir<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikrBMMZKRxQsCt5FFxK4XkehLi4RjhqEx4VkUAcPNLDApZymx4KzUrj8ukeWePC8X75-n2HrsOHZ5oyLFdnYqckCxD6MgZrA9MTH4GxRq9e6MVCUhcJ6OuetO1_egZmpv4UaPCnbOGjQw/s1600/Police-en-Egypte_pics_390.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikrBMMZKRxQsCt5FFxK4XkehLi4RjhqEx4VkUAcPNLDApZymx4KzUrj8ukeWePC8X75-n2HrsOHZ5oyLFdnYqckCxD6MgZrA9MTH4GxRq9e6MVCUhcJ6OuetO1_egZmpv4UaPCnbOGjQw/s400/Police-en-Egypte_pics_390.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>LE CAIRE — </b>Honnie par une large part de la population, décriée par les défenseurs des droits de l'Homme, mais en même temps suppliée d'enrayer une criminalité croissante, la police égyptienne pose un grave dilemme au nouveau pouvoir dirigé par les militaires.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les limogeages dans la haute hiérarchie policière et la dissolution de la Sécurité de l'Etat -police politique tentaculaire et redoutée- alternent avec les appels pour que les policiers reprennent le travail sans être montrés du doigt ou pris à partie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quatre mois après la chute du régime de Hosni Moubarak, un fait divers récent -la mort d'un chauffeur de minibus décédé après une altercation avec un policier au Caire- a fait ressurgir les polémiques du passé.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La polémique entre la version du pouvoir -favorable au policier- et celle des militants des droits de l'Homme -qui accable les forces de l'ordre- rappelle davantage le climat prévalant sous le régime déchu, que l'ère nouvelle de respect des droits et de transparence promise.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Selon le ministère de l'Intérieur, le conducteur aurait sorti une arme blanche et aurait été tué par la foule qui entendait protéger le policier. Des militants des droits de l'Homme affirment en revanche que le chauffeur a été conduit dans un commissariat, où il aurait été battu avant de mourir à l'hôpital.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Discréditée aux yeux d'une vaste partie des Egyptiens pour sa brutalité sous M. Moubarak et pour son rôle dans la répression du soulèvement du début de l'année, la police a largement déserté les rues après la chute du régime.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Son retour se fait de manière progressive et timide, souvent avec l'aide de la police militaire reconnaissable à ses bérets rouges, mieux considérée par la population.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer sa passivité face aux criminels, ainsi que la menace, quand elle agit, de voir se reproduire les méthodes du passé -abus de droit, violences, tortures, impunité etc...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'écrivain Alaa al-Aswani, auteur du best-seller "L'immeuble Yacoubian", a dénoncé cette situation dans un article choc publié par le quotidien Al-Masry al-Youm, sous le titre "Qui peut sauver l'Egypte des hommes de la police?".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"Les voyous et les criminels relâchés des prisons (durant la révolte) attaquent les citoyens, et les policiers se contentent de regarder comme s'ils voulaient dire aux Egyptiens: +Vous avez voulu faire la révolution contre la répression policière, et bien maintenant oubliez la police et défendez-vous vous-mêmes", écrit-il.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Hossam Bahgat, directeur de l'Initiative égyptienne pour les droits individuels, une des principales ONG égyptiennes, a souligné le défi de bâtir un Etat de droit en héritant d'une police qu'il faut réformer et purger, mais aussi mobiliser et remettre en confiance.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"Il ne faut pas minimiser les crimes de la police", mais "nous devons traiter ce problème sans saper les bases de l'Etat de droit et de la société démocratique", affirme-t-il dans le journal Al-Chorouq.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'organisation américaine HRW a également appelé le pouvoir égyptien à engager des réformes "pour être sûrs que les exactions commises par le passé par les services ne se reproduiront pas".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le ministre de l'Intérieur, Mansour el-Issawi, a semblé vouloir ménager tout le monde, dans une récente interview à la radio.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le ministre a assuré que "des mesures fermes seront prises à l'encontre des policiers qui ne font pas leur travail", en référence aux innombrables témoignages d'agents de police restant bras croisés face aux infractions et aux délits.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dans le même temps, il s'est employé à redonner confiance à ses troupes, en promettant des centaines de voitures de police neuves et de meilleurs salaires.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHLn2HE6_eVffb9PqBPrqEddObeUQIEs7N0vOyGskzK2g21oHm0xtwxtTetvhDgaK1FlXYgv1tPaQFeXJUQXxZ99H1XtHN549jt346XjqbbKdoC4S4FRWJrObnFwv_Uk8N92A3FC3Od24/s1600/Logo+AFP.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHLn2HE6_eVffb9PqBPrqEddObeUQIEs7N0vOyGskzK2g21oHm0xtwxtTetvhDgaK1FlXYgv1tPaQFeXJUQXxZ99H1XtHN549jt346XjqbbKdoC4S4FRWJrObnFwv_Uk8N92A3FC3Od24/s1600/Logo+AFP.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-4828086499626259872011-05-26T07:25:00.000-07:002011-05-26T07:26:52.869-07:00Egypte: Une "archéologue spatiale" découvre 17 pyramides perdues<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Le Dr Sarah Parcak, de l’université d’Alabama (Etats-Unis) est "archéologue de l'espace", spécialisée en égyptologie. De nouvelles technologies lui ont permis de découvrir 17 pyramides perdues et de révolutionner sa discipline. De quoi faire passer Indiana Jones pour un "has been". </b></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-w0raXARbDdcN3X4sH-fLjL_dGpdG_3sykeU0r05EMhsrx8pzC7J3PbGCRuWJ1aW-Nlbe0xVu8J5B9kEa_asaUOAmmWjdfh14I0lrw61YjZ5n6EfCeVSvsBjtMDCTmmHyqbUSin7N-rM/s1600/624_341_cb51982d80e21684314146c590d125e9-1306331660.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="217" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-w0raXARbDdcN3X4sH-fLjL_dGpdG_3sykeU0r05EMhsrx8pzC7J3PbGCRuWJ1aW-Nlbe0xVu8J5B9kEa_asaUOAmmWjdfh14I0lrw61YjZ5n6EfCeVSvsBjtMDCTmmHyqbUSin7N-rM/s400/624_341_cb51982d80e21684314146c590d125e9-1306331660.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><h4>Le site de Saqqara a été le théâtre de découvertes extraordinaires par l'équipe de Sarah Parcak</h4></td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"<i>Excaver une pyramide est le rêve de tout archéologue</i>", explique <a href="http://www.bbc.co.uk/news/world-13522957" title="http://www.bbc.co.uk/news/world-13522957">Sarah Parcak à la BBC</a>. En suivant cette théorie à la lettre, on peut écrire que l’égyptologue va réaliser son rêve… 17 fois.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div></div><div style="text-align: justify;">En effet, ses recherches ont bel et bien permis de révéler 17 pyramides jusqu’ici inconnues, à Saqqara. Plus de 1000 tombes et 3000 bâtiments ont également été découverts par son équipe sur ce site moins connu mais plus ancien que le célèbre site de Gizeh. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>Indiana Jones définitivement ringardisé</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Pour définitivement ringardiser le héros de Spielberg, précisons que Sarah Parcack est ce que la BBC qualifie d’ "<i>archéologue de l'espace</i>" (space archeologist). En effet, l’équipe menée par l’Américaine utilise des images de satellites, en orbite à 700 km de la surface terrestre, équipés de caméras de haute précision, capables de distinguer, au sol, des objets de moins d’un mètre de diamètre.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">L’imagerie infrarouge ayant, elle, permis de différencier les différents matériaux présents sous la surface.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">"<i>Indiana Jones est de la vieille école, nous sommes passé à autre chose, désolée Harrison Ford</i>", ironise Sarah Parcak.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">En effet, les maisons de l’Egypte ancienne sont construites en briques d’argile, un matériau beaucoup plus dense que le sol qui l’entoure. De telle manière que la forme des maisons, temples et tombeaux peut être distinguée via les images infrarouges issues des satellites.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Cette nouvelle technologie a repoussé les limites de l’archéologie de papa. Cet outil "<i>nous donne une bien plus large perspective sur les sites archéologiques</i>", explique le Dr Parcak. Car dans l’archéologie "classique", lorsque vous devez "<i>faire face à un site massif, vous ne savez pas par où commencer</i>", poursuit-elle sur le <a href="http://www.bbc.co.uk/news/world-13522957" title="http://www.bbc.co.uk/news/world-13522957">site d’information britannique</a>. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>Les autorités égyptiennes pas intéressées initialement</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dans un documentaire qui sera diffusé par la BBC lundi 30 mai, intitulé les "Cités perdues d’Egypte", on suit l’expédition de Sarah Parcak dans le pays des Pharaons.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si les autorités égyptiennes n’étaient au départ pas convaincues par les recherches de l’archéologue spatiale, les excavations à Tanis ont été un déclic décisif.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"<i>Une maison vieille de 3000 ans que l’imagerie satellite avait révélée a été exhumée et les contours de la structure correspondaient presque parfaitement aux images du satellite. Ce fut une véritable validation de la technologie</i>", explique la cheffe du projet. </div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Une technologie qui ouvre de nouvelles perspectives puisque les sites dont il est ici question, ne sont<i> </i>"<i>que des sites proches de la surface. Il y a des milliers d’autres sites qui ont été couverts par le limon du Nil. Ce n’est que le début de ce genre de travaux</i>", s'enthousiasme la chercheuse américaine.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: right;"><b>Julien Vlassenbroek</b><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSEnp9s3pTiBhIkxQGuMrEpl0JVzuQawcuvgp6cwmepmJWQ6jy4RN6XZG89LsZMjxdKFsWkmMtOMEP_5Im0Zcguv1R9mbLNX2SKTfkRWjmJxg_VJwm8oMW9-mpUXtvcqXDFGrfMnYGFg8/s1600/Logo+RTBF+Info.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSEnp9s3pTiBhIkxQGuMrEpl0JVzuQawcuvgp6cwmepmJWQ6jy4RN6XZG89LsZMjxdKFsWkmMtOMEP_5Im0Zcguv1R9mbLNX2SKTfkRWjmJxg_VJwm8oMW9-mpUXtvcqXDFGrfMnYGFg8/s1600/Logo+RTBF+Info.png" /></a></div><b> </b></div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-82801244645619413082011-05-18T11:43:00.000-07:002011-05-18T11:43:55.157-07:00Egypte: Suzanne Moubarak promet de remettre sa fortune à l'Etat<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDuvhHedhST5jhqWeNkPzp7kVe8oggoP9eQIFDVQLLu5BHk7nBv0UhFlDqjj6nvGqoE9-wbXRNIfeH_Yl5p0RQjK2AL20ggJ6oWwaCT0Uz35t6FAXAPbgBNPNheN-FInGf8z1ZYtzdq-M/s1600/ALeqM5gAURoXoYQmJtWgDlYAhnSAB5BLtw.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="261" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDuvhHedhST5jhqWeNkPzp7kVe8oggoP9eQIFDVQLLu5BHk7nBv0UhFlDqjj6nvGqoE9-wbXRNIfeH_Yl5p0RQjK2AL20ggJ6oWwaCT0Uz35t6FAXAPbgBNPNheN-FInGf8z1ZYtzdq-M/s400/ALeqM5gAURoXoYQmJtWgDlYAhnSAB5BLtw.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>LE CAIRE — </b>Suzanne, l'épouse du président égyptien déchu Hosni Moubarak, a promis lundi de remettre sa fortune à l'Etat, quelques jours après avoir été placée en détention préventive dans le cadre d'une enquête pour corruption, a rapporté l'agence officielle Mena.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"Suzanne Thabet, l'épouse de l'ancien président Hosni Moubarak, a fait trois procurations à Assem al-Gohari, chef de l'Autorité des gains illicites (du ministère de la Justice, NDLR), l'autorisant à retirer l'argent de comptes dans (deux banques) et à vendre une villa qu'elle possède" au Caire, a indiqué Mena.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Suzanne Thabet, 70 ans, est en observation à l'hôpital de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, où elle avait été admise vendredi après avoir été victime d'une crise cardiaque. Elle venait d'être placée en détention préventive dans le cadre d'une enquête sur sa fortune.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mme Moubarak, toujours en soins intensifs, devait se voir poser un cathéter cardiaque, selon le directeur de l'hôpital de Charm el-Cheikh.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Son mari se trouve lui aussi en détention préventive dans ce même hôpital, sur la mer Rouge, après avoir également souffert d'un malaise cardiaque.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Chassé du pouvoir le 11 février par une révolte populaire, M. Moubarak est interrogé dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de corruption ainsi que pour la répression meurtrière des manifestations qui réclamaient son départ.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Selon un bilan officiel, 846 civils sont morts dans les manifestations de janvier et février et plus de 6.000 personnes ont été blessées.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le transfert en prison des époux Moubarak dépend de l'évolution de leur état de santé, selon les autorités.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La mise en détention de Mme Moubarak pour une période de 15 jours renouvelable a été décidée par l'Autorité des gains illicites. L'épouse de l'ex-président est accusée de s'être illégalement enrichie en abusant de la position de son mari.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Selon la Mena, les époux Moubarak ont signé pendant leurs interrogatoires des décharges en arabe, anglais et français levant le secret sur leurs comptes bancaires en Egypte et à l'étranger.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les deux fils du couple, Alaa et Gamal, sont pour leur part en détention préventive à la prison de Tora, à la périphérie sud du Caire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les époux Moubarak, leurs fils et les épouses de ces derniers ont interdiction de quitter l'Egypte, leurs avoirs dans le pays ont été gelés.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avant la révolte, Gamal était considéré comme le successeur désigné de son père, tandis qu'Alaa se concentrait sur les affaires.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">De nombreux ministres de M. Moubarak, dirigeants de son parti politique et hommes d'affaires proches de l'ancien pouvoir, sont également sous le coup de mesures judiciaires diverses.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Deux anciens ministres -celui de l'Intérieur Habib el-Adli et celui du Tourisme Zoheir Garranah- ont été déjà été condamnés respectivement à 12 et 5 ans de prison pour malversations financières.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv0sKA_-Q57QfrjiXdpGlmsJ3G0sSlBI_A65dzGfbUbx6q6vkQ5ZOg2gyFf9OzUcwRkrVvktM68QW9RLRooicausLRnkqkd6Iy6ZZ-_PKhl4ExskrEzDIr5D25KqmtYKLdeJoemzitVjo/s1600/Logo+AFP.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv0sKA_-Q57QfrjiXdpGlmsJ3G0sSlBI_A65dzGfbUbx6q6vkQ5ZOg2gyFf9OzUcwRkrVvktM68QW9RLRooicausLRnkqkd6Iy6ZZ-_PKhl4ExskrEzDIr5D25KqmtYKLdeJoemzitVjo/s1600/Logo+AFP.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-89530464393148354052011-05-16T02:07:00.000-07:002011-05-16T02:07:30.730-07:00Syrie : Pourquoi Assad reste au pouvoir<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Plusieurs manifestants ont encore été tués ce week-end dans le centre du pays.</span></b></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnTRyb0a-QHXEgXSIX-9YJLk0Ywkm1Lyn9hqg-jOz9a-4i5tWOBi0QBaFudvjH0VlQP_TbZ60s8q8lPCWy8DEplFhiJFKgOKUz4v0kXQCYAv1WVK3kng23fnYg-35fzk5F-bQh1UXhHeY/s1600/assad1219.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnTRyb0a-QHXEgXSIX-9YJLk0Ywkm1Lyn9hqg-jOz9a-4i5tWOBi0QBaFudvjH0VlQP_TbZ60s8q8lPCWy8DEplFhiJFKgOKUz4v0kXQCYAv1WVK3kng23fnYg-35fzk5F-bQh1UXhHeY/s400/assad1219.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La révolution syrienne ne faiblit pas, malgré le lourd bilan de 860 morts et 11.000 emprisonnés. Signe qui ne trompe pas : la ville de Hama, rasée en 1982 lorsque le père de l'actuel président Bachar al-Assad, Hafez, fit massacrer 25.000 islamistes, manifeste en masse. Et plusieurs quartiers de Damas sont en ébullition, y compris un quartier voisin de la résidence de Bachar. Les villes de Homs, Alep, Kamichli, Derbassyié, Lattaquié ou Baniyas, encerclée par 2.000 soldats, et même les zones kurdes du Nord manifestent de plus belle, bravant les répressions. Mais les rebelles syriens ne comprennent pas pourquoi l'on trouve des circonstances atténuantes à Bachar, alors que l'on a bombardé Kadhafi pour moins de morts. Y aurait-il deux poids, deux mesures ?</div><br />
<h3 class="titre18">Pouvoir de nuisance</h3><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La réalité est que les relations internationales sont fondées sur des intérêts et un équilibre nécessairement imparfait entre les puissances. Or la Syrie n'est pas la Libye. Elle abrite le leader du mouvement terroriste palestinien Hamas, et est l'alliée de l'Iran et de la formation islamo-terroriste libanaise Hezbollah. Damas a donc un très fort pouvoir de nuisance que Kadhafi, détesté par ses anciens alliés arabo-musulmans, n'a plus.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Ensuite, si la Russie et la Chine soutiennent la Syrie, les Etats-Unis, Israël et l'Europe redoutent un changement de régime, car celui de Bachar apparaît « moins pire » qu'un Etat islamiste qui déclarerait la guerre à Israël pour récupérer le Golan occupé. Quant à la Turquie, elle ne veut pas sacrifier son récent accord de paix avec la Syrie (signé en 2004), qui a renoncé aux régions turques arabophones jadis réclamées d'Iskenderun et d'Antakya. D'où l'intervention du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui, tout en appelant Bachar à écouter son peuple, estime qu'il ne faut pas lâcher son « ami ».</div><br />
<h3 class="titre18"> </h3><h3 class="titre18">Sanctions inefficaces</h3><h3 class="titre18"> </h3><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">Ajoutons que le désert libyen et la faible population libyenne se prêtent mieux à des frappes sans trop de dommages collatéraux que les zones urbaines densément peuplées de Syrie. Or les Etats-Unis et l'UE sont déjà enlisés en Afghanistan, en Irak et en Libye. Un front de plus paraît improbable. Enfin, selon l'opposante syrienne Randa Kassis, les Européens, naïfs, croient que Bachar est un « réformiste » mais qu'il est manipulé par son frère Maher, son cousin Rami Makhlouf, propriétaire de la plupart des entreprises de Syrie, et Ali Mamlouk, chef du renseignement. Pour toutes ces raisons, Bachar peut continuer à réprimer. Et les sanctions décidées contre la caste familiale au pouvoir sont encore plus inefficaces que celles qui n'ont rien donné en Iran et en Corée du Nord, deux alliés totalitaires de Damas...</div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq-q_25s5rMb7_KK9U6lYno9NLOnbfNFdI-U5HfzcPRGfXf5geZMOA2WmPlKK7wrtr6LGCggD9Z2RDTpvbCIVaDBqKFNumujHqHbLn9h-wuhk6egZnpQTdbRxUwMKjVab77SlCSUj84pc/s1600/Logo+France+Soir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq-q_25s5rMb7_KK9U6lYno9NLOnbfNFdI-U5HfzcPRGfXf5geZMOA2WmPlKK7wrtr6LGCggD9Z2RDTpvbCIVaDBqKFNumujHqHbLn9h-wuhk6egZnpQTdbRxUwMKjVab77SlCSUj84pc/s1600/Logo+France+Soir.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><span></span></div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-50272944063822860852011-05-16T01:48:00.000-07:002011-05-16T01:48:55.194-07:00DSK menotté sort du commissariat d'Harlem<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><h2 style="text-align: justify;">Dominique Strauss-Kahn a quitté le commissariat de Harlem à New York, menottes aux poignets. Le président du FMI doit comparaître aujourdh'hui pour tentative de viol, agression sexuelle et séquestration.</h2><h2> </h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRUuHg7tPTLTuMJP44_7dDwV82HstWaH4xtflpGFXbBRiEq4e5ZbHwhmUzhBuTKAabDBVoSd7tOuxAGCqu8T5jQJZEF3juKp31g1nJ9wjB7HCJzQp1tezRWMM81p9eNv_b2E1hwOtb3x4/s1600/712520_dominique-strauss-kahn-head-of-the-imf-departs-a-new-york-police-department-precinct-in-new-york.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="257" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRUuHg7tPTLTuMJP44_7dDwV82HstWaH4xtflpGFXbBRiEq4e5ZbHwhmUzhBuTKAabDBVoSd7tOuxAGCqu8T5jQJZEF3juKp31g1nJ9wjB7HCJzQp1tezRWMM81p9eNv_b2E1hwOtb3x4/s400/712520_dominique-strauss-kahn-head-of-the-imf-departs-a-new-york-police-department-precinct-in-new-york.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C'est l'image de la journée: Dominique Strauss-Kahn sortant du commissariat de Harlem menotté dans le dos et l’air fatigué. Il est ensuite monté à l'arrière d'une voiture de police banalisée, assis entre deux policiers. Il n'a pas dit un mot devant la foule des journalistes qui attendaient sa sortie et a été emmené par la police vers un endroit inconnu. Selon le Washignton Post, DSK aurait été emmené à l'hôpital. Le président du Fonds monétaire international (FMI) a été entendu par la police pendant 30 heures après son interpellation à bord d'un avion d'Air France. La presse est formelle: celui qui battait Nicolas Sarkozy dans les sondages a d’ores et déjà perdu la présidentielle française, peu importe le verdict final.</div><br />
<strong>DSK s'est soumis à de nouveaux tests ADN</strong><br />
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<div style="text-align: justify;">Il doit être entendu par un juge new-yorkais au tribunal du sud de Manhattan . Le patron du FMI est inculpé depuis dimanche de tentative de viol, d'agression sexuelle et de séquestration sur une femme de chambre de l'hôtel Sofitel à New-York. Il <em>"dément toute mauvaise conduite" </em>et entend se <em>"défendre vigoureusement" </em>contre les accusations d'agression sexuelle portées contre lui, selon Benjamin Brafman, un de ses avocats. De nouvelles analyses d'ADN sont en cours. Sa comparution, prévue dimanche, a en effet été reportée à lundi matin (heure de la côte est des Etats-Unis) afin de permettre aux enquêteurs d'effectuer de nouveaux tests, a indiqué un autre avocat de DSK, William Taylor. L'avocat a précisé que <em>"(son) client avait, de son plein gré, accepté de nouvelles analyses"</em>. M. Strauss-Kahn<em> "est fatigué, mais il va bien"</em>, a ajouté Me Taylor devant la presse.</div><br />
<strong>La victime présumée a identifié DSK</strong><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">La femme de chambre d'un hôtel Sofitel qui accuse DSKahn de l'avoir agressée sexuellement l’a formellement identifié dimanche au commissariat, a indiqué un porte-parole de la police. Le porte-parole a ajouté que les enquêteurs avaient <em>"relevé des preuves dans la chambre"</em> d'hôtel occupée par M. Strauss-Kahn, notamment des éléments comprenant de l'ADN. L'employée de l'hôtel, âgée de 32 ans, a quitté le commissariat vers 16h45 (22h45 heure belge) dans une fourgonnette, cachée sous un drap blanc. Un policier avait auparavant demandé aux journalistes de ne pas la photographier.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3JNuTDdTUwnO1o7JcYysferJK9TFnBXrMyoWUfYv_ShHnspnXaIq9lcKh4dZWaua_bjSKZumiYLYxFvj6_dPuGlWFJm-9ZpunLoIDxNO7WIMHFsvbbM17aTQ0mgs2teG-UKD2pqP1PjY/s1600/Logo+RTL+TVI.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="97" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3JNuTDdTUwnO1o7JcYysferJK9TFnBXrMyoWUfYv_ShHnspnXaIq9lcKh4dZWaua_bjSKZumiYLYxFvj6_dPuGlWFJm-9ZpunLoIDxNO7WIMHFsvbbM17aTQ0mgs2teG-UKD2pqP1PjY/s320/Logo+RTL+TVI.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"> </div><br />
<a href="http://www.rtl.be/info/dossiers/15/le-dossier-dsk" target="_blank"><strong></strong></a></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-15978388221009015412011-05-14T08:32:00.000-07:002011-05-14T08:32:20.754-07:00L'armée égyptienne promet de réprimer les "groupes déviants"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"> </div><div class="entete" style="text-align: justify;"> <h2 class="p">L'armée égyptienne, qui assure la transition politique depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février, a promis d'utiliser tous les moyens pour réprimer les "groupes déviants" qui menacent la sécurité et la stabilité de l'Egypte.</h2></div><div> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNUG-9BVaqK8lzi93ImdzY4U9S9xlAb6tpLIiJ3FgxDGS6YWNVTCn_9veTEfbglMBwa8Yf_bwoyH7L9P_kFF2lt4TDnXKtyFTw2q4monBfCU34kIEwcgoPnnW0ybdLLpT9tSdc9xOC8Qc/s1600/ofrtp-egypte-armee-20110212_large.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNUG-9BVaqK8lzi93ImdzY4U9S9xlAb6tpLIiJ3FgxDGS6YWNVTCn_9veTEfbglMBwa8Yf_bwoyH7L9P_kFF2lt4TDnXKtyFTw2q4monBfCU34kIEwcgoPnnW0ybdLLpT9tSdc9xOC8Qc/s400/ofrtp-egypte-armee-20110212_large.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette annonce intervient alors que se multiplient les critiques dénonçant la lenteur des militaires à traiter les menaces incarnées par les islamistes, les pillards et les membres de l'ancien régime.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les attaques visant les commissariats de police, les hôpitaux ou les lieux de culte se sont multipliées depuis le départ de Moubarak, chassé par la contestation populaire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le conseil militaire a été contraint de gérer une situation potentiellement explosive lors d'affrontements entre musulmans et coptes à Imbada, un faubourg du Caire, la semaine passée.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ces violences, qui ont fait 12 morts et plus de 230 blessés, ont été perçues comme une résurgence des islamistes conservateurs, les salafistes, et des anciens alliés de Moubarak.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dans un communiqué, le Conseil suprême des forces armées estime que les difficultés économiques et les problèmes de sécurité que connaît l'Egypte sont orchestrés par des ennemis "<em>à l'intérieur et à l'extérieur du pays</em>".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le conseil "<em>avertit les groupes déviants qu'il utilisera toutes ses ressources pour combattre et éradiquer totalement ce phénomène dès que possible</em>".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le texte ajoute que des sanctions sévères sont à l'étude, y compris l'application de la peine capitale pour la première fois depuis la révolution de février.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'armée a également annoncé la révision des procédures judiciaires ouvertes ces derniers mois à l'encontre de jeunes manifestants et la libération de certains d'entre eux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette annonce répond aux demandes formulées par certains militants anti-corruption qui ont organisé des sit-in en mars et avril pour exiger que Moubarak et des responsables de l'ancien régime soient poursuivis en justice.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les manifestants accusaient l'armée d'avoir arrêté des militants anti-corruption en mars et avril qui avaient bravé le couvre-feu militaire pour camper sur la place Tahrir, au Caire, épicentre des manifestations qui ont chassé Moubarak du pouvoir.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"<em>Le Conseil suprême des forces armées va revoir les procédures judicaires ouvertes contre les jeunes de la révolution, notamment ceux qui ont été arrêtés en mars et avril</em>", a indiqué le conseil dans un communiqué publié sur Facebook. "<em>Tous les jeunes intègres se réclamant de la révolution seront immédiatement libérés</em>", ajoute-t-il.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'armée, qui a bénéficié d'un large soutien populaire après la chute de Moubarak, a été critiquée par la suite pour avoir arrêté des manifestants tout en tardant à engager des poursuites contre l'ancien chef de l'Etat.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Moubarak a été placé en détention en avril mais reste hospitalisé à Charm el Cheikh, au bord de la mer Rouge.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: right;"><b>Yasmine Saleh</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3_oYdcnU8wgJ76_r-xH-IobQP7Cnpizpqbm9Dg3WFLts5da6pAu034zsvcMQl-GXIHrGDlA40zwquRj_ptqbCsgtbIiRAIds_9NDjmAmlSYHF4OSPp1YnmiDmFm1Lj7BxU5brSinSin8/s1600/Logo+Reuters.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3_oYdcnU8wgJ76_r-xH-IobQP7Cnpizpqbm9Dg3WFLts5da6pAu034zsvcMQl-GXIHrGDlA40zwquRj_ptqbCsgtbIiRAIds_9NDjmAmlSYHF4OSPp1YnmiDmFm1Lj7BxU5brSinSin8/s1600/Logo+Reuters.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-47627603223527146182011-05-08T13:25:00.000-07:002011-05-08T13:25:35.890-07:00Des affrontements confessionnels font au moins neuf morts au Caire<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhca0OXXZ8ZkzrLElze1oEMfca_R0hnap3B635coSD662nSDs1bOgr0QJ-G-5Qq9AWVnjkm6Ih_OngCvAWT322PyDdIGMGvXnXO_RruqwGBPTB4jp3vmgEFJZYI9gcDaySMUYJIBpU0qro/s1600/Egypt_Grunge_Flag_by_think0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhca0OXXZ8ZkzrLElze1oEMfca_R0hnap3B635coSD662nSDs1bOgr0QJ-G-5Qq9AWVnjkm6Ih_OngCvAWT322PyDdIGMGvXnXO_RruqwGBPTB4jp3vmgEFJZYI9gcDaySMUYJIBpU0qro/s400/Egypt_Grunge_Flag_by_think0.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 17px; line-height: 24px;">De violents affrontements entre musulmans et chrétiens, qui se sont produits samedi soir autour d'une église du quartier d'Imbaba au Caire, ont fait neuf morts et une centaine de blessés. Au moins cinq Coptes ont été tués durant l'attaque.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"><strong>AFP </strong>- De violents affrontements entre musulmans et chrétiens ont fait neuf morts et plus d'une centaine de blessés samedi soir dans un quartier populaire du Caire, ravivant les fortes tensions interconfessionnelles que connaît l'Egypte.<br />
<br />
Les principaux affrontements se sont produits autour d'une église du quartier d'Imbaba, attaquée par des musulmans au motif qu'une chrétienne supposée vouloir se convertir à l'islam y serait enfermée.<br />
</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Un autre église a été incendiée dans ce quartier, où d'importants effectifs de soldats et de policiers anti-émeutes ont été déployés.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">L'agence officielle Mena a fait état tôt dimanche matin de neuf morts et plus d'une centaine de blessés, sans donner de répartition par confession.</span></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 17px; line-height: 24px;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 17px; line-height: 24px;"><br />
</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Un prêtre, le père Hermina, a déclaré à l'AFP qu'au moins cinq Coptes avaient été tués lors d'une attaque "par des voyous et des salafistes (un mouvement fondamentaliste islamiste ndlr) qui ont tiré sur nous".</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Un corps recouvert d'un drap sur lequel était posé un évangile reposait dans l'église Saint-Mina, dont le sol portait des traces de sang.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Des militaires ont tiré en l'air pour tenter de séparer les deux camps. Des musulmans ont quant à eux lancé des cocktails molotov sur les chrétiens, a constaté un journaliste de l'AFP.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">"Ce sont eux qui ont commencé à tirer sur nous. Nous étions pacifiques", a quant à lui assuré Mamdouh, un manifestant musulman.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">L'armée égyptienne a promis d'agir fermement contres les responsables de ces violences. Un général, s'exprimant dans la nuit sur la chaîne privée ON-TV, a promis que l'armée "ne permettra pas à quelque courant que ce soit d'imposer son hégémonie en Egypte".</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">L'officier a souligné que toute personne arrêtée sur les lieux était susceptible d'être jugée en vertu d'une nouvelle loi sur le banditisme, qui prévoit des sanctions renforcées.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">L'armée égyptienne assure la direction du pays depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février dernier à la suite d'une révolte populaire.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">L'une des plus hautes autorités musulmanes d'Egypte, le grand mufti Ali Gomaa, a appelé à "ne pas jouer avec la sécurité du pays" et a assuré que les troubles "ne pouvaient pas émaner de gens vraiment religieux, qu'ils soient musulmans ou chrétiens".</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Les Coptes, ou chrétiens d'Egypte, représentent entre 6 et 10% de la population égyptienne, qui compte au total plus de 80 millions de personnes. Ils constituent la plus importante minorité chrétienne du Moyen-Orient.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Des polémiques alternant accusations et démentis sur des chrétiennes coptes qui serait cloîtrées pour les empêcher de se convertir à l'islam alimentent depuis des mois une montée des tensions entre communautés.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Plusieurs manifestations à l'appel de salafistes ont eu lieu ces dernières semaines sur ce thème. La dernière, vendredi au Caire, a tourné au soutien à Oussama Ben Laden, le chef d'Al-Qaïda tué dans une opération commando américaine au Pakistan.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">La communauté copte avait été visée par un attentat dans la nuit de la Saint-Sylvestre contre une église copte à Alexandrie (nord de l'Egypte) qui a fait 21 morts.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Les Coptes, présents en Egypte depuis les premiers temps du christianisme, avant l'ère islamique, se plaignent de discriminations et de marginalisation croissante dans une société égyptienne en grande majorité musulmane sunnite.</span></span></div><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Leur sentiment d'insécurité s'est aggravé depuis la chute du président Moubarak, qui s'est traduite par une visibilité accrue du mouvement fondamentaliste salafiste.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqZNifFPEEO7JP7MBzGjNcX7X6U_L9sh9oRlCnz1KeRMJq8M4PJGBP9qxiYGTfJeVzsCGZMVVHeVKYuqdmdR-CKnvx6-0tBX961CfvZ1sN-6572fWXTG6CozX0IfeQKzwjZULoD5omp38/s1600/Logo+AFP.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqZNifFPEEO7JP7MBzGjNcX7X6U_L9sh9oRlCnz1KeRMJq8M4PJGBP9qxiYGTfJeVzsCGZMVVHeVKYuqdmdR-CKnvx6-0tBX961CfvZ1sN-6572fWXTG6CozX0IfeQKzwjZULoD5omp38/s1600/Logo+AFP.gif" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial,sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;"> </span></span></div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7008096471208723911.post-32833449499258246802011-05-07T09:17:00.000-07:002011-05-07T09:17:53.894-07:00L'incroyable histoire du terroriste de Marrakech<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOj1lwm8fglgyH3FDIAgKiNnxO4DW9vUYo2k-WHdxckRxW63Mu0nXk7UKBdCJTdoeYGZseGqg6B8XFdnQ7FqhR0dEHujIJBrm5HS2_R2Eyvc2ovy9lJwG5e7sT_vuSzW7SmSdQWdRYmtM/s1600/3bca7bc6-78b2-11e0-b2bc-eecbd21bc6a9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOj1lwm8fglgyH3FDIAgKiNnxO4DW9vUYo2k-WHdxckRxW63Mu0nXk7UKBdCJTdoeYGZseGqg6B8XFdnQ7FqhR0dEHujIJBrm5HS2_R2Eyvc2ovy9lJwG5e7sT_vuSzW7SmSdQWdRYmtM/s400/3bca7bc6-78b2-11e0-b2bc-eecbd21bc6a9.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span class="leg">Le café-restaurant Argana de la place Djema'a el-Fna, à Marrakech, détruit le 28 avril dernier par un attentat.</span></td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les autorités marocaines ont appréhendé le responsable de <a href="http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/28/01003-20110428ARTFIG00780-attentat-a-marrakech-seize-morts-dont-plusieurs-francais.php" target="">l'attentat de Marrakech</a> du 28 avril (17 morts, dont 8 Français). L'auteur de la tuerie du café Argana de la place Djema'a el-Fna serait issu de la mouvance salafiste marocaine. Interrogé par les enquêteurs, il a, selon le ministre de l'Intérieur, Taieb Cherkaoui, exprimé ouvertement son allégeance à al-Qaida. «Il est fortement imprégné de l'idéologie djihadiste», a affirmé le ministre. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div> </div><div style="text-align: justify;">Domicilié à Safi, une cité côtière distante d'environ 150 kilomètres de Marrakech, Adil el-Atmani a d'abord choisi une autre cible lors d'un repérage effectué une semaine avant l'attentat sur la célèbre place. Il voulait frapper le Café de France, un établissement où se pressent Marocains et touristes. Il s'est ravisé et a finalement jeté son dévolu sur<a href="http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/28/01003-20110428DIMWWW00655-marrakech.php" target=""> l'Argana</a> après avoir constaté que ce café était essentiellement fréquenté par des «chrétiens». </div><h3> </h3><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcaLyDE1Mo5K5c5WxkqAopWb0sBX-pDpDDYLaK-LfxR7zHVRXXzmsGs2Q3xfHjw6Pa5-M2VdR3pOTLm7vf_Yqh185jUMiyyRt2geN7rwDis6RXvgPTTOx_uENvg1CvoEfq-vWwnvQbYbw/s1600/99863210-78b1-11e0-b2bc-eecbd21bc6a9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcaLyDE1Mo5K5c5WxkqAopWb0sBX-pDpDDYLaK-LfxR7zHVRXXzmsGs2Q3xfHjw6Pa5-M2VdR3pOTLm7vf_Yqh185jUMiyyRt2geN7rwDis6RXvgPTTOx_uENvg1CvoEfq-vWwnvQbYbw/s400/99863210-78b1-11e0-b2bc-eecbd21bc6a9.jpg" width="363" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span class="leg">L'auteur de la tuerie, Adil el-Atmani</span></td></tr>
</tbody></table><h3> </h3><h3>Déguisé en néo-hippie </h3><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Depuis six mois, il se procurait des produits explosifs pour confectionner la bombe qu'il dissimulait chez ses parents . Adil el-Atmani aurait trouvé sur Internet la formule de fabrication de son colis piégé, qui mêlait substances explosives, morceaux de métal et clous. Il voulait, a-t-il indiqué aux policiers, reproduire les attentats de Londres et de Madrid, «réussir un 11 Septembre». Le terroriste bricoleur a placé les engins dans deux Cocotte-Minute pour décupler le souffle de la déflagration.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le mercredi, il se lève dans la nuit, monte dans le train Safi-Marrakech de 5 h 50. Le voilà sur la place Djema'a el-Fna. L'homme, dont le niveau intellectuel est qualifié de «faible» par les enquêteurs, s'attable à la terrasse de l'Argana où il est vu par deux touristes néerlandais. L'un d'eux, John Van Leuwen, décrit un Arabe jeune, bien rasé et portant des cheveux longs. C'est bien lui. Adil el-Atmani s'est juste déguisé en néo-hippie pour passer inaperçu. Il porte une perruque, un pantalon bouffant et une guitare en bandoulière. Il commande un jus d'orange et un café au lait et s'attarde durant près d'une heure sur la terrasse, qui offre une vue panoramique sur le folklore local. Puis il s'éclipse, laissant derrière lui un gros sac avec à l'intérieur une bombe de 15 kg reliée à un téléphone portable.</div><div> </div><div style="text-align: justify;">Le terroriste l'actionne de l'extérieur avec un second appareil. Un déluge de feu et de métal fauche les touristes et les serveurs marocains. Des corps sont projetés par le souffle de l'explosion du premier étage sur l'esplanade. Adil el-Atmani prend la fuite en taxi, se débarrasse de sa perruque et de son pantalon en chemin et rentre chez lui. «Il a été trahi par les morceaux de téléphone portable retrouvés dans le café. On a eu accès à la liste des derniers appels. Elle nous a conduits sur sa trace », confie un haut responsable policier marocain.</div><div style="text-align: justify;"> </div><h3 style="text-align: justify;"> </h3><h3 style="text-align: justify;">Djihadistes ratés </h3><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Adil el-Atmani n'est pas un inconnu pour la DST, les services secrets marocains. Le jeune homme a tenté, sans succès, de rejoindre avec deux complices les brigades d'al-Qaida en Irak pour combattre les forces américaines. Il est passé par Tripoli pour prendre la route de Bagdad. «Ses connexions libyennes s'expliqueraient par le rôle joué par le Groupe islamique de combat libyen (GICL) dans les réseaux d'acheminement des djihadistes maghrébins sur le terrain irakien», explique Mohammed Darif, un spécialiste des mouvements islamistes marocains. Le trio d'aspirants djihadistes essaye également de rejoindre la Tchétchénie via Istanbul, mais l'aventure s'arrête en Turquie. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">L'échec ne décourage pas les salafistes, qui se tournent vers al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). En 2008, le désert malien devient le nouveau «spot» des émules d'Oussama Ben Laden. Les trois inséparables compagnons se rendent en Mauritanie mais <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/07/97001-20110507FILWWW00461-marrakech-aqmi-nie-toute-implication.php" target="">ne parviennent pas à gagner les bases d'Aqmi</a>. «Adil el-Atmani dit avoir fait allégeance à Aqmi, à Oussama Ben Laden et à Ayman al-Zawahiri, mais il n'avait pas de liens directs avec al-Qaida. Il dit avoir visé les Occidentaux en général», assure le haut responsable policier marocain. «Ses deux acolytes étaient au parfum de son projet à Marrakech mais n'y ont pas participé car ils restaient sur l'idée d'intervenir sur un terrain étranger», poursuit-il.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le tueur a été arrêté vendredi matin à l'aube à son domicile sans opposer de résistance. Il est passé aux aveux. Les investigations se dirigent maintenant vers d'éventuels commanditaires. «On semble avoir affaire à un acte isolé qui aurait pu être commis dans le cadre d'un djihad personnel, mais il y a presque toujours des ramifications dans ce genre d'acte», commente un policier marocain. La piste suivie est celle des financiers de l'attentat, qui, en dépit de son caractère bricolé, a nécessité des fonds. Si les circonstances du meurtre des innocents du café Argana sont mises à nu, l'arrière-plan du carnage reste à explorer. Pour les policiers, l'enquête n'est pas close.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV6kTyxTvSOhVUnNGlwKBBj6UEj5DnWHeyskjV0aVXvmtTzfwY6xnXDh_Z0T5MW56tWvdd6wFCKtajboMhpry2z3dRSsSUhCr3Ox6hyGxxy7LleH719t92L4KNfXiJQwc7YQCQuW05_xA/s1600/Logo+Le+Figaro.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV6kTyxTvSOhVUnNGlwKBBj6UEj5DnWHeyskjV0aVXvmtTzfwY6xnXDh_Z0T5MW56tWvdd6wFCKtajboMhpry2z3dRSsSUhCr3Ox6hyGxxy7LleH719t92L4KNfXiJQwc7YQCQuW05_xA/s320/Logo+Le+Figaro.gif" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>SEIF NEWShttp://www.blogger.com/profile/04477161832897590621noreply@blogger.com0